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La ville de Lille (Nord) a décidé au nom du « principe de précaution » de « bannir » les biberons contenant du bisphénol A des crèches et halte-garderies municipales. « L'ensemble des biberons sont aujourd'hui en passe d'être remplacés », annonce la municipalité, jeudi 1er octobre 2009. Cette décision a reçu, selon ce texte, « le soutien des représentants de parents aux conseils de crèches » et s'inscrit dans le cadre d'« une politique municipale soucieuse de développement durable, d'accès de tous à la santé et d'attention soutenue au bien-être et au développement des enfants ».
« Il y a des des preuves scientifiques indiscutables » de la toxicité du bisphénol A, une substance notamment présente dans des biberons en plastique, des bouteilles et des canettes. C'est ce que déclare, lundi 27 avril 2009, André Cicolella, président du RES (Réseau environnement-santé), lors d'une conférence de presse suivie d'une « conférence publique ». Il entendait ainsi « répondre » aux propos de la ministre de la Santé et des Sports Roselyne Bachelot, qui a affirmé, le 31 mars dernier, que « les études fiables existent » et qu' « elles concluent, en l'état actuel des connaissances scientifiques, à l'innocuité des biberons en bisphénol A » (L'AEF n°302676).
« Le principe de précaution est un principe de raison ; il n'est en aucun cas un principe d'émotion. » Tels sont les propos de la ministre de la Santé et des Sports Roselyne Bachelot pour justifier l'absence de mesures du gouvernement concernant le BPA (bisphénol A). Cette substance notamment présente dans les biberons est accusée par le Réseau santé environnement d'être impliquée dans des « problèmes sanitaires majeurs » comme les « cancers », « l'atteinte de la reproduction », les « troubles du comportement », le « diabète » ou encore l' « obésité » (L'AEF n°300607). La ministre répondait, mardi 31 mars 2009, au député Jean-Christophe Lagarde (Seine-Saint-Denis, Nouveau Centre) lors d'une séance de questions de l'Assemblée nationale.
Les six plus gros fabricants de biberons se sont volontairement engagés à cesser d'utiliser du bisphénol A. C'est ce qu'annonce, jeudi 5 mars 2009, le procureur général du Connecticut, Richard Blumenthal, qui parle d'une « victoire majeure pour la santé environnementale ». En octobre, il avait écrit à ces entreprises pour leur demander d'arrêter l'utilisation de cette substance chimique, se référant à des études le « liant à des problèmes de santé chez les enfants, notamment des dommages pour les systèmes reproductif, neurologique et immunitaire ». Il avait été soutenu par les procureurs généraux du Delaware et du New Jersey.