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« Dans les grandes entreprises, la prise de conscience [de l'importance des risques psychosociaux] est forte », affirme Sandra Enlart, directrice d'Entreprise et Personnel, à l'occasion d'une table ronde sur la prévention des risques psychosociaux, lors du 18e congrès HR, mercredi 30 septembre 2009 à Paris. « Il est essentiel d'accompagner et d'écouter le management, mais cela reste insuffisant pour résoudre les questions de risques psychosociaux dans l'entreprise. Il faut s'interroger sur le préventif, considérer les choses autrement que comme une simple question de personnes et donc parler de l'organisation du travail. Et cela nécessite un engagement de la direction générale. »
« Les crises suicidaires viennent souvent d'un problème d'identité, et de la mise en situation d'échec du salarié », indique à l'AEF Jean-Claude Delgenes, directeur général de Technologia. « On ne prend pas assez en compte les compétences acquises et les compétences requises sur le nouveau poste. » Il s'exprimait en marge du 18è congrès HR, mercredi 30 septembre 2009 à Paris. Le cabinet Technologia, spécialisé dans la prévention des risques pyschosociaux, doit notamment réaliser l'audit sur le stress à France Télécom, prévu dans les mesures pour enrayer la vague de suicides. Ce cabinet avait également assisté Renault lors de la « crise suicidaire » qu'a connu le Technocentre de Guyancourt en 2007.
« Le stress n'est pas un effet de mode, mais un point de départ. Les questions sont devant les DRH. Les entreprises ne doivent pas réfléchir en réaction à telle ou telle jurisprudence pour savoir comment se donner une ligne… » C'est ainsi que Jean-Denis Combrexelle, directeur général du travail (DGT, ministère du Travail), attire l'attention des DRH sur la responsabilité des entreprises dans la prévention des risques psychosociaux, à l'occasion d'une table ronde sur les origines du stress au cours du 18ème Congrès HR, les 30 septembre et 1er octobre 2009 à Paris.
« Cet observatoire sera un levier pour renforcer la cohérence et la transversalité de la politique de l'entreprise en matière de prévention des risques professionnels », indique le protocole d'accord « observatoire des conditions d'exercices des métiers à la RATP », signé par six syndicats, le 12 juin 2009, au sein de l'entreprise publique. L'observatoire a été mis en place le 28 mars 2008. Le texte « a pour but de définir les compétences et missions de l'observatoire ainsi que son mode de fonctionnement. » « Le champ de compétence de l'observatoire recouvre ce qui relève des contraintes et des conditions d'exercice des métiers, pour orienter la politique de prévention de l'entreprise ». L'accord a été conclu par la direction de la RATP avec les syndicats CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, Unsa et la fédération des syndicats indépendants. La CFDT et SUD ne l'ont pas signé.