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Le gouvernement « se dote enfin d'une politique de la jeunesse ayant pour objectif d'accompagner les jeunes vers leur autonomie », c'est ce que déclare l'UNML (Union nationale des missions locales) dans un communiqué, diffusé vendredi 16 octobre 2009, faisant référence au « Plan jeunes » annoncé par le président de la République le 29 septembre dernier (AEF n°288532). L'UNML qui avait proposé dans le cadre des réflexions sur le livre vert sur la Jeunesse d'« accompagner l'ensemble des jeunes dès leur sortie du système éducatif », « encouragera » le réseau des missions locales à « se positionner sur les deux expérimentations annoncées : le parcours d'insertion contractualisé associant droits et devoirs et la dotation d'autonomie ».
« Ouvrir le RSA aux jeunes actifs de moins de 25 ans, expérimenter un 'revenu contractualisé' pour améliorer l'accès à la formation et à l'emploi des jeunes de 18 à 25 ans et expérimenter une dotation d'autonomie pour les 18-25 ans » : Telles sont trois des mesures en faveur de « l'autonomie des jeunes » présentées par Nicolas Sarkozy, lors d'un déplacement en Avignon (Vaucluse), mardi 29 septembre 2009 (AEF n°288536). Les mesures annoncées par le chef de l'État reprennent largement les 57 propositions du Livre vert, élaboré au printemps 2009 par la commission de concertation animée par le haut commissaire à la Jeunesse, Martin Hirsch (AEF n°298730). Fin mai 2009, le Sénat avait également établi une série de propositions dans le cadre de sa mission d'information sur la jeunesse, dont les conclusions se rapprochaient du Livre vert (AEF n°298569).
Créer un droit à la formation entre 16 et 18 ans ainsi qu'un service public de l'orientation ; repérer et accompagner les jeunes qui décrochent du système scolaire ; revaloriser le Civis (contrat d'insertion dans la vie sociale) et renforcer les missions locales ; développer la formation en alternance et revaloriser le statut d'apprenti : telles sont quelques-unes des mesures en faveur de la jeunesse annoncées par Nicolas Sarkozy lors d'un déplacement en Avignon (Vaucluse), mardi 29 septembre 2009 (AEF n°289127). « Je veux donner la priorité absolue aux jeunes […] en rupture avec le système éducatif », assure le chef de l'État, qui veut mettre un terme « au trou noir » dans lequel se trouvent « 100 000 jeunes par an » âgés de 16 à 18 ans « dont plus personne ne s'occupe ».
Créer un droit à l'emploi ou à la formation pour les jeunes entre 16 et 18 ans : c'est l'une des principales mesures du plan jeunes que doit présenter Nicolas Sarkozy, mardi 29 septembre 2009 en Avignon (Vaucluse). Le plan reprend une partie des 57 propositions du Livre vert sur la politique de la Jeunesse rendu public en juillet 2009 par Martin Hisrch, haut-commissaire à la Jeunesse. (AEF n°298730). « Cela fait très longtemps que l'on a pas eu un plan d'une telle ampleur en faveur de la Jeunesse », assure l'entourage du président de la République. Au total, les mesures du plan jeunes bénéficient d'un budget de 500 millions d'euros, « financé sur le projet de loi de Finances 2010, sans prélèvement supplémentaire », selon l'Élysée.
« Il n'y a pas eu une seule politique de jeunesse depuis de nombreuses années, nous avons essayé d'inverser cette tendance, ce Livre vert est donc l'anti CPE (Contrat première embauche), l'anti CIP (Contrat d'insertion professionnelle), l'anti statu-quo, l'anti immobilisme », déclare Martin Hirsch, haut commissaire à la Jeunesse, à l'occasion de la présentation, mardi 7 juillet 2009, du Livre vert de la Commission sur la politique de la jeunesse. Au terme de quatre mois de travail et de « 170 heures de réunion », la commission de concertation, composée de 80 membres et présidée par Martin Hirsch, a conclu ses débats, lundi 6 juillet 2009. Ce Livre vert, destiné à définir les contours d'une nouvelle politique de jeunesse, est mis en ligne sur le site du haut commissariat à la Jeunesse .
« Le coeur des missions locales, c'est leur méthode : le lien au territoire, l'approche globale (hors champ strictement professionnel : transport, logement, santé, loisirs…) et le référent unique. Notre état d'esprit quand nous avons rédigé ce manifeste était de faire un cahier des charges, avec un état des lieux et des propositions » déclare Jean-Raymond Lepinay, président de l'UNML (Union nationale des missions locales), lors d'une rencontre nationale sur les évolutions des politiques de jeunesse, vendredi 19 juin 2009. À cette occasion, « un manifeste pour une politique ambitieuse pour la jeunesse », rédigé conjointement par l'UNML et les organisations syndicales de salariés de la branche (CFDT, CFE-CGC, CFTC et CGT), a été présenté. Ce manifeste a été remis à Martin Hirsch, haut commissaire à la Jeunesse, invité pour l'événement (L'AEF n°296601). La commission de concertation sur la jeunesse doit « intégrer les propositions du 'manifeste' dans le Livre Vert », selon l'entourage de Martin Hirsch.
« Améliorer la gouvernance, oui, l'État présidant les missions locales, non », déclare Serge Papp, secrétaire général du Synami-CFDT (Syndicat national des métiers de l'insertion), mercredi 17 juin 2009. Le syndicat réagit aux dernières pistes de réflexion sur les missions locales évoquées par la commission « Hirsch » le 9 juin dernier (L'AEF n°292170). « L'idée que l'État préside les missions locales est inacceptable », insiste le secrétaire général. « C'est une idée contradictoire avec trois éléments fondamentaux qui doivent au contraire se renforcer : le fort ancrage territorial, la mobilisation des élus pour les jeunes et la capacité d'innovation et d'adaptation aux réalités et contexte locaux. » Le Synami-CFDT est intervenu sur ce point auprès du cabinet de Martin Hirsch, haut commissaire à la Jeunesse.