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Une « évaluation exploratoire » de neuf maisons de santé ouvertes au 1er janvier 2008 dans les régions de Franche-Comté et de Bourgogne menée par l'Irdes, publiée fin octobre 2009, « confirme » que « comparées à la moyenne en médecine générale, ces structures permettent un meilleur équilibre entre vie personnelle et cadre d'exercice des professionnels ». Plus grande accessibilité horaire, coopération « effective » entre les professionnels, gamme étendue de l'offre de soins, tels sont quelques-uns des autres avantages selon cette étude. Ce mode d'exercice groupé des professionnels de santé a été remis à la « une » de l'actualité par la LFSS 2008 qui a insisté sur le rôle pouvant être joué par les maisons de santé pluridisciplinaire dans l'expérimentation de modes de rémunération alternatifs au paiement à l'acte. Une expérimentation est actuellement en cours dans six régions : Bourgogne, Bretagne, Franche-Comté, Ile-de-France et Rhône-Alpes. Conduite dans deux de ces régions, l'évaluation de l'Irdes a mobilisé la Cnam, les Urcam de ces régions, la Fédération nationale des maisons de santé et les deux fédérations régionales.
Une étude médico-économique menée par l'Irdes (Institut de recherche et de documentation en économie de la santé) sur le suivi des patients diabétiques de type 2 dans le cadre de l'expérimentation Asalee (action de santé libérale en équipe) conduite dans les Deux-Sèvres montre que "les patients inclus dans le dispositif voient leur équilibre glycémique s'améliorer davantage que dans le groupe témoin". Ces mêmes patients "réalisent également plus systématiquement les examens de suivi et cela sans coût complémentaire significatif pour l'assurance maladie", assurent Yann Bourgueil, Philippe Le Fur, Julien Mousquès et Engin Yilmaz dans une synthèse du rapport complet d'évaluation publiée par l'Irdes.
Jusqu'à six séances annuelles de soins de prévention podologique pourront être prises en charge par l'assurance maladie pour les patients diabétiques présentant un risque élevé de lésions du pied, une complication grave et fréquente de cette maladie chronique et évolutive, annoncent conjointement vendredi 16 mai les ministres de la Santé et du Budget. Effective dans les tout prochains jours à parution du texte réglementaire au Journal officiel, cette nouvelle prise en charge est la "conséquence directe" de la convention nationale des pédicures-podologues libéraux conclue le 18 décembre 2007 avec les caisses d'assurance maladie et approuvée par Roselyne Bachelot-Narquin et Éric Woerth, précise un communiqué de presse.
Le conseil de la Cnamts (Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés), réuni ce jeudi 10 janvier 2008, a examiné les actions qui vont être lancées pour mettre en oeuvre les orientations qu'il a définies en décembre 2005 pour accompagner les patients atteints de maladies chroniques souvent constitutives d'ALD (affections longues durées), donc particulièrement coûteuses. Elle souhaite mettre en place à leur intention une offre d'éducation thérapeutique. Les professionnels de santé, les patients et acteurs institutionnels et la HAS (Haute autorité de santé), s'accordent aujourd'hui à considérer l'ETP (éducation thérapeutique du patient) comme indispensable à la prise en charge des maladies chroniques.