En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
L'examen du projet de loi relatif au Grand Paris commence mardi 24 novembre 2009 à 21h30 à l'Assemblée nationale dans le cadre de la procédure accélérée (une seule lecture par chambre), décidée lundi 23 novembre par le gouvernement. Ce projet, adopté en Conseil des ministres le 7 octobre, porte principalement sur la création d'un métro automatique à grande capacité qui devrait desservir 40 nouvelles gares sur une « double boucle » de 130 km autour de la capitale et connectées au réseau de transport existant. Le texte crée également deux EPIC. L'un, baptisé « Société du Grand Paris », sera en charge de la mise en oeuvre de la « double boucle » ; l'autre, baptisé « Établissement public de Paris-Saclay » a pour mission « le développement et le rayonnement international du pôle scientifique et technologique du plateau de Saclay ».
Christian Blanc, le secrétaire d'État chargé du Développement de la région capitale, a défendu son projet de loi relatif au Grand Paris lors d'un échange avec des élus, des maires et des représentants de collectivités locales d'Île-de-France, mardi 17 novembre 2009, dans le cadre du 92ème Congrès des maires de France, organisé à Paris. Interpellé sur l'opportunité d'un projet de loi ne concernant que la région parisienne à l'exclusion du reste du territoire, Christian Blanc estime « qu'il y a aujourd'hui une urgence en matière de transport et de développement économique en Île-de-France, le Grand Paris sera une porte d'entrée qui bénéficiera à toute la France ». Le projet de loi sera examiné à l'Assemblée nationale à partir du 24 novembre avant un examen au Sénat au premier trimestre 2010. « L'objectif du président de la République est que les travaux du futur métro débutent en 2012 et que la première rame roule en 2017 », rappelle le secrétaire d'État.
Jean-Paul Huchon, le président socialiste de la région Île-de-France, et Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris, ont fait savoir, à l'issue d'un déjeuner avec Nicolas Sarkozy le lundi 16 novembre 2009, leur « totale opposition » au projet de loi relatif au Grand Paris. Le texte qui doit être examiné en séance publique à l'Assemblée nationale à partir du 24 novembre « n'apporte aucune solution aux problèmes cruciaux d'inégalités territoriales et de logement. Il est en totale contradiction avec les principes de développement durable posés par le Sdrif et les travaux des architectes », indiquent les deux élus qui posent, dans un communiqué, quatre conditions « nécessaires au développement de la métropole francilienne ».
La « question de l'étalement urbain » est « un des éléments manquants » du projet de loi sur le Grand Paris qui sera examiné à partir du 24 novembre à l'Assemblée nationale, déclare Gérard Lacoste, directeur adjoint de l'IAU (Institut d'aménagement et d'urbanisme) d'Île-de-France lundi 9 novembre 2009 à l'occasion d'une audition organisée par les parlementaires d'opposition du SRC à l'Assemblée nationale. Au contraire, estime-t-il, si des « surcapacités sont créées à certains endroits » avec le projet de métro automatique de 130 kilomètres autour de Paris prévu dans le projet présenté en octobre, ce sera une « incitation à l'étalement urbain ».