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Il ne suffit pas de « gérer la pointe d'électricité », un phénomène saisonnier lié à l'usage du chauffage électrique qui s'accroît chaque année, mais la « réduire », estime l'association Négawatt. La problématique de la pointe d'électricité est en effet « extraordinairement structurante du réseau électrique », explique Thierry Salomon, président de l'association, lors d'un point presse mardi 1er décembre 2009, « car c'est la puissance maximale qui va dimensionner tout le réseau » et de ce fait les investissements nécessaires pour les infrastructures, « même si ces capacités ne sont utilisées à plein que durant quelques heures par an ».
La consommation énergétique mondiale devrait diminuer de 2 % en 2009, du fait de la crise financière et économique, « mais devrait repartir rapidement à la hausse sur le long terme, une fois la reprise économique amorcée », indique l'AIE (Agence internationale de l'énergie) dans son rapport intitulé « Perspectives énergétiques mondiales en 2009 » (« World energy outlook »), publié mardi 10 novembre 2009. L'AIE avait rendu public une version intermédiaire du rapport le 6 octobre dernier, lors de la session de négociations internationales sur le climat de Bangkok, en Thaïlande (L'AEF n°289903). L'étude distingue deux scénarios : le scénario de référence, qui s'appuie sur une projection des données actuelles, et le scénario 450 ppm (parties par millions) de CO2, qui intègre des mesures de réduction de la consommation énergétique (et donc des émissions de CO2) dans un cadre international. En voici les principales conclusions.
« Il n'y a pas de raison que seuls les Français qui se chauffent au gaz soient taxés. L'électricité produite à partir de ressources émettrices de CO2 devrait logiquement être soumise à la taxe carbone », déclare le président de GDF Suez Gérard Mestrallet lundi 26 octobre 2009 dans une interview au « Figaro ». « On vit dans l'idée en France qu'il ne faut pas taxer l'électricité car elle serait uniquement d'origine nucléaire. Or, la consommation d'électricité produit 42 millions de tonnes de CO2 chaque année, selon l'Ademe [Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie], soit presque qu'autant que les émissions liées à la consommation de gaz par les particuliers et les commerces », explique-t-il.
Une augmentation de « 1,9 % » des tarifs d'électricité est « prévue pour les particuliers ». « En moyenne, en tenant compte des clients professionnels (entreprises), les tarifs administrés de vente de l'électricité devraient évoluer de 2,3 % ». C'est ce qu'indiquent les ministères en charge de l'énergie et de l'industrie, mardi 4 août 2009. Ils précisent que « le gouvernement a saisi ce jour pour avis la CRE (commission de régulation de l'énergie) de projets d'arrêtés fixant les tarifs de vente de l'électricité pour une application à compter du 15 août ».
Dans son dernier bilan prévisionnel, portant jusqu'en 2025, RTE (gestionnaire du réseau de transport d'électricité) prévoit que « la sécurité d'alimentation électrique de la France devrait être assurée jusqu'en 2013 », grâce au développement de nouveaux moyens de production, notamment renouvelables. C'est ce qu'indique le groupe mercredi 22 juillet 2009. RTE considère cependant que « la vigilance s'impose sur la consommation de pointe lors des vagues de froid, qui augmente rapidement ».
Les députés Claude Birraux (Haute-Savoie, UMP) et Christian Bataille (Nord, socialiste) devraient rendre, en novembre 2009, un rapport sur le seuil de 50 kWh/m2/an d'énergie primaire qui touchera les bâtiments neufs des secteurs public et tertiaire fin 2010, et les autres bâtiments neufs fin 2012. Ce rapport est élaboré dans le cadre de l'Opecst (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques). Un « examen de l'étude de faisabilité », considéré comme « symbolique » par l'Opecst, aura lieu le 1er juillet 2009.
Le ministère chargé de l'Énergie prévoit que la consommation d'énergie finale française atteigne 167 Mtep en 2020 contre 177 Mtep aujourd'hui, soit une baisse de 5,6 %. C'est ce qu'il inscrit dans sa PPI (programmation pluriannuelle d'investissements de production d'énergie), mercredi 3 juin 2009. « La révolution énergétique française sera celle des économies d'énergie et du développement très fort des énergies renouvelables », prédit Jean-Louis Borloo, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du Territoire. « La question du nucléaire sera posée ultérieurement », précise-t-il. Le gouvernement « privilégie » pour le moment un « scénario de prolongement au-delà de 40 ans du parc actuel », « sous réserve de l'avis de l'ASN [Autorité de sûreté nucléaire] ». Quant à la mise en service de deux EPR à Flamanville et à Penly, ils « permettront de faire face à tous les aléas qui peuvent influer, d'ici 2020, sur le parc de production ou sur l'évolution de la demande ».