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Clôturant la première journée des « Rencontres du régime général » organisée ce mardi 1er décembre 2009, par l'Ucanss, à l'Institut du monde arabe à Paris, Michel Rocard, a estimé que « le sauvetage tactique » de la protection sociale en France « passe par les retraites » sujet sur lequel il ne faut pas « rechercher un impossible consensus" », mais engager « un nouveau combat ». Selon l'ancien Premier ministre de François Mitterrand, la solution passe par un allongement de la durée de cotisation. En tout état de cause, il estime qu'il faut commencer par préserver les deux piliers du système de sécurité sociale que sont l'assurance vieillesse et l'assurance maladie, ce qui permettra ensuite de relever les nouveaux défis : la question de la dépendance, celle des femmes âgées isolées et de l'accueil des jeunes enfants, thème sur lequel Hélène Périvier, économiste à Sciences Po et membre du département de l'OFCE, était intervenue pour mettre l'accent sur les insuffisances du système français.
« Aucun pays, aucun régime de retraite n'est à l'abri des effets de la crise », écrivent les experts de l'OCDE dans une étude portant sur le thème « Les systèmes de retraite face à la crise ». Les fonds de pension ont naturellement été les premiers touchés par la crise financière et l'effondrement qui a suivi sur les places financières. Les régimes en répartition ont à leur tour été rattrapés par une crise économique génératrice de chômage et de contraction de la masse salariale. Bref, tout le monde est touché, un précédent rapport de l'OCDE publié en juin ayant chiffré à 5 400 milliards de dollars, soit 23 % de leurs actifs, les pertes essuyées par les fonds de pension en 2008. La présente étude de l'OCDE va plus loin dans l'analyse des effets de la crise et sur « les difficultés à venir » dans des pays où le « risque retraite » devient majeur.
Un vrai déluge. Pas un jour qui passe sans une nouvelle enquête d'opinion visant à démontrer que l'assurance maladie va mal, qu'il va falloir prendre des mesures, mais que, comme on ne peut pas augmenter les prélèvements obligatoires, il faudra « dérembourser ». Autrement dit, rembourser de moins en moins dans un pays où la consommation de biens médicaux et de produits de santé n'a jamais été aussi forte. Avalanche de chiffres, enquêtes par téléphone, par interviews, rien ne manque dans ce pilonnage médiatique pour dramatiser la situation financière, le tout sur fond de pandémie grippale, de campagne de vaccination et de dépenses supplémentaires sans que les Français aient une idée exacte de la réalité du risque. Dans quel but cet activisme ? Tout se passe en tout cas comme si l'on voulait préparer l'opinion publique à des mesures que les Français ne seraient pas disposés à accepter spontanément. Comme s'il s'agissait de forger, voire de forcer, un consensus sur un sujet qui s'y prête davantage que sur le dossier des retraites.
L'Ajis (association des journalistes de l'information sociale) a réuni lundi 16 novembre à Paris, les leaders des huit organisations syndicales : par ordre alphabétique, Gérard Ashieri (FSU), François Chérèque (CFDT), Annick Coupé (Sud), Jean-Claude Mailly (CGT-FO, Alain Olive (Unsa), Bernard Thibault (CGT), Bernard Van Craeynest (CFE-CGC) et Jacques Voisin (CFTC). Bien évidemment cette rencontre inédite n'a pas permis à ces dirigeants de rapprocher leur point de vue sur la question qui leur était posée de « l'avenir du syndicalisme ». Leurs appréciations divergentes sur « la position commune » et loi du 20 août 2008 sur « la rénovation de la démocratie sociale » sont trop bien établies pour espérer la moindre avancée sur ce thème. En revanche, les représentants des grandes centrales se sont félicités de la manière dont leurs organisations respectives ont géré la crise économique en intersyndicale tout en reconnaissant que les difficultés (vieillissement des militants, progression plus rapide des salariés travaillant dans le secteur informel que des salariés travaillant dans de secteur formel, difficulté pour aller vers un syndicalisme de résultats en période de vaches maigres...) sont très largement devant eux.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :