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« En trois semaines, les 'vaccinodromes' ont péniblement vacciné un million de personnes. Oui, les médecins généralistes et les pédiatres libéraux pourraient vacciner un million de personnes par jour, en offrant toutes les garanties de traçabilité requises et de respect de la chaîne du froid, comme c'est le cas dans plusieurs pays européens, notamment en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg, en Suisse, en Grande- Bretagne et dans certaines régions d'Italie ! », réaffirme Michel Chassang, président de la CSMF, à la suite des déclarations de Roselyne Bachelot dans un entretien au « Monde » daté du vendredi 4 décembre 2009 (AEF n°280391). Heurtée dimanche dernier par les critiques de François Chérèque, secrétaire général de la CFDT (organisation qui préside la Cnamts), sur la course au « pognon » qui motiverait les médecins libéraux à réclamer de pouvoir vacciner leurs patients dans leurs cabinets (AEF n°280645), la CSMF soupçonne la ministre de dissimuler le « coût réel de fonctionnement des centres de vaccination ».
« Je crois que cette idée de double circuit n'est pas bonne. Et pour le moment, je ne vois pas d'argument qui nous ferait revenir en arrière », déclare Roselyne Bachelot dans un entretien au « Monde » daté du 4 décembre 2009 à propos d'une éventuelle ouverture aux médecins de ville de la possibilité, sollicitée à plusieurs reprises par des syndicats de médecins libéraux, de vacciner leurs patients directement dans leurs cabinets. La ministre qui juge « capital » de « préserver la capacité de prise en charge des généralistes » chiffre à vingt consultations de plus par semaine et par médecin généraliste le flux des patients supplémentaire au cours de la semaine écoulée en lien avec l'épidémie. « La grippe A/H1N1 se répand vite et va sévir durement en décembre et en janvier, c'est-à-dire pendant les fêtes de Noël et du Jour de l'an, où chaque année - sans la grippe A(H1N1) ! -, nous avons des problèmes d'accueil des malades. Vous imaginez l'effet domino immédiat si les généralistes étaient occupés à vacciner, au lieu de recevoir en consultation les malades touchés par le virus H1N1, et tous les autres. Les urgences [hospitalières] seraient saturées. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui », détaille la ministre de la Santé qui évalue à « près d'un million » l'augmentation des consultations pour grippe la semaine écoulée, selon des données de l'INVS.
Gaby Bonnand, secrétaire national à la santé de CFDT revient, mardi 1er décembre 2009, dans un communiqué de presse sur les déclarations de François Chérèque sur Europe n°1, dimanche 29 novembre, à propos de la revendication des médecins libéraux de vacciner eux-mêmes dans leurs cabinets leurs patients contre la grippe A/H1N1 (AEF n°280782). Le secrétaire général de la CFDT avait expliqué qu'il était contre car les médecins allaient faire payer une « visite » et que le coût de la vaccination serait ainsi de 30 euros par personne, dont 22 euros pour la consultation. François Chérèque en avait profité pour rappeler la position depuis dix ans de son syndicat en faveur d'un changement de mode de rémunération des médecins libéraux. Cette déclaration avait suscité des réactions de colère de la part de la CSMF et de l'Unof (branche généraliste de la CSMF). MG-France avait jugé que « les propos du secrétaire général de la CFDT réduisant la demande des généralistes à un désir d'augmentation de leurs revenus sont inacceptables et inutilement provocateurs alors que la santé des français est en jeu compte tenu des risques sanitaires de la pandémie grippale ». Le syndicat de généralistes soulignait, lundi 30 novembre, que « les médecins généralistes continuent à demander un accès aux vaccins pour leurs patients les plus à risques et pour les personnes isolées (plus d'un million) qu'ils sont souvent les seuls à voir et qui ne peuvent se déplacer ».
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :