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« Le e-learning n'a pas été un succès au sens où l'on espérait tous une révolution qui n'est pas arrivée. Pour autant, y a-t-il quelque chose de nouveau lorsque l'on parle de learning 2.0 ? », demande Thierry Nabeth, directeur de recherche à l'Insead lors des « rencontres du e-learning et de la formation mixte » organisées par le groupe Infopromotions, les 2 et 3 décembre 2009 à Paris. Présentant l'outil « Innov Tube », développé par l'Insead, il considère que de nouveaux usages technologiques se font jour, ce qui correspond à une évolution des dispositifs de formation dans la façon dont les « apprenants acquièrent les compétences ». Lors de ces rencontres, Christophe Campanaud, responsable formation région Sud-Est chez Axa France, a également fait valoir l'intérêt des innovations actuelles autour des « serious games », ou « jeux sérieux », pour la formation des salariés aux transformations de leurs métiers.
« En tant que prestataire de solutions e-learning, nous constatons parmi les tendances émergentes du moment l'idée de former les salariés aux 'processus métiers' en prenant en compte l'ensemble des métiers d'une entreprise », signale Philippe Delanghe, responsable de ventes et du marketing chez U&I Learning. À l'occasion des « rencontres du e-learning et de la formation mixte », organisées par le groupe Infopromotions les 2 et 3 décembre 2009 à Paris, l'exemple du groupe Air Liquide a permis de comprendre l'importance d'une « approche globale » lors des démarches formation sur les métiers. Un des objectifs stratégiques du dispositif de formation fourni par U&I Learning à Air Liquide consiste à établir des référentiels métiers utilisés pour délivrer une formation commune aux salariés du groupe présents en Europe.
Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique, vient de lancer officiellement, mercredi 27 mai 2009, l'appel à projet sur les « serious games » (ou jeux numériques à des fins de formation) prévu dans le cadre du volet numérique du plan de relance de l'économie française. Un financement de 30 millions d'euros a, en effet, été annoncé pour « la réalisation d'outils professionnels recourant à des techniques issues du jeu vidéo », lors du Conseil des ministres du 6 mai dernier (L'AEF n°294698). Le dispositif prévoit aussi 20 millions d'euros pour les « applications innovantes » autour du web 2.0. Le dépôt des candidatures est prévu jusqu'au 6 juillet 2009, pour un examen des dossiers du 7 juillet au 30 août, une annonce des projets sélectionnés au mois de septembre et la signature des conventions de financement avant la fin 2009.
L'utilisation des « serious games » (jeux vidéo à des fins de formation) correspond chez Axa France à la volonté de disposer d'un « élément stratégique » en vue de « transformer les métiers », indique José Milano, directeur de l'emploi et des projets stratégiques chez l'assureur français, à l'occasion d'une matinée organisée sur le e-learning par le CAS (Centre d'analyse stratégique), mardi 26 mai 2009. Les « serious games » sont proposés aux salariés d'Axa France par exemple sous la forme d'un simulateur d'entretien ou pour se former à des situations de vente. Cette présentation s'inscrit dans un contexte propice à cette nouvelle modalité de formation puisque, souligne le directeur général du CAS, René Sève, la secrétaire d'Etat en charge du développement de l'Économie numérique, Nathalie Kosciuscko-Morizet, vient d'annoncer un budget de 30 millions d'euros consacré à « la réalisation d'outils professionnels recourant à des techniques issues du jeu vidéo » dans le cadre du plan de relance de l'économie française (L'AEF n°294698).
Le Conseil d'État confirme le 22 mars 2023 l’annulation de l’homologation du document unilatéral relatif au plan de sauvegarde de l’emploi de l’Afpa, au motif que l’administration n’a pas vérifié le respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Les hauts magistrats précisent à cette occasion l’étendue du contrôle par l’administration, à l’occasion de l’examen d’un PSE, du respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques psychosociaux.