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Le premier accord de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) négocié par la RATP a été l'occasion pour l'entreprise de réfléchir aux bonnes pratiques internes en matière d'accompagnement des changements. Vingt ans après l'accord dit « Schwebel » de 1990, véritable préfiguration d'une démarche de GPEC, Jean-Marc Ambrosini, directeur délégué aux ressources humaines et pilote de la négociation, a souhaité profiter de cette négociation pour élaborer avec les partenaires sociaux une méthodologie d'anticipation et d'accompagnement des réorganisations et changements. Plutôt que la transposition d'une méthode préétablie, les négociateurs ont débuté par une phase de travail autour de projets réussis au sein du groupe. Jean-Marc Ambrosini revient pour AEF sur les enjeux de cette négociation.
La RATP annonce avoir conclu un accord de GPEC avec cinq syndicats du groupe (CFE-CGC, CFTC, Fédération des syndicats indépendants, la fédération des cadres FO, et l'Unsa), jeudi 29 octobre 2009. Selon les informations de l'AEF, l'accord aurait été finalisé dès le mois de septembre 2009, mais l'une des organisations syndicales ayant réservé sa position jusqu'à une date récente, le texte n'avait pas été rendu public par l'entreprise. L'accord n'a pas été signé par la CGT, la CFDT, FO et SUD. Il est conclu pour une durée de trois ans renouvelable par tacite reconduction. L'accord comporte deuxs chapitres consacrés respectivement au renforcement de « la visibilité sur la politique de l'emploi de l'entreprise pour mieux anticiper les changements et les évolutions en renforçant la GPEC » et à la conduite du volet RH des projets de changement de l'entreprise (méthodologie et mesures d'accompagnement).
Jean-Marc Ambrosini, 48 ans, est nommé directeur délégué aux ressources humaines, membre du comité de direction de la RATP. Il est chargé d'assurer l'intérim de la direction de la gestion et de l'innovation sociale. Cette promotion intervient à la suite du départ de Josette Théophile, nommée en Conseil des ministres directrice générale des ressources humaines du ministère de l'Éducation nationale et du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (AEF n°288089). Jean-Marc Ambrosini assistera aux réunions du comité exécutif pendant la durée de son intérim. Il était, depuis 2007, responsable de l'unité politiques transversales ressources humaines de la Régie.
« Cet observatoire sera un levier pour renforcer la cohérence et la transversalité de la politique de l'entreprise en matière de prévention des risques professionnels », indique le protocole d'accord « observatoire des conditions d'exercices des métiers à la RATP », signé par six syndicats, le 12 juin 2009, au sein de l'entreprise publique. L'observatoire a été mis en place le 28 mars 2008. Le texte « a pour but de définir les compétences et missions de l'observatoire ainsi que son mode de fonctionnement. » « Le champ de compétence de l'observatoire recouvre ce qui relève des contraintes et des conditions d'exercice des métiers, pour orienter la politique de prévention de l'entreprise ». L'accord a été conclu par la direction de la RATP avec les syndicats CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, Unsa et la fédération des syndicats indépendants. La CFDT et SUD ne l'ont pas signé.