En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« L'année 2009 a indéniablement marqué un recul des augmentations des cadres », qui ont vu leur salaire augmenter en moyenne de 2,5 %, contre 3,6 % en 2008. Cette tendance devrait se poursuivre en 2010, la rémunération des cadres devant progresser de 2,4 %. C'est l'un des enseignements de l'enquête de l'observatoire Cegos sur la rémunération des cadres, rendue publique mardi 8 décembre 2009. Cette enquête a été menée auprès de 157 DRH (gérant 61 700 cadres) et 600 salariés entre septembre et octobre 2009.
« Aujourd'hui, les prévisions pour les évolutions des prix et des salaires sont positives pour 2010 et relativement conséquentes, même si des entreprises ont pratiqué des gels de salaires en 2009. » C'est ce qu'indique Denis Falcimagne, directeur de projets à Entreprise & Personnel, en ouverture du 5e forum de la rémunération globale, organisé jeudi 3 décembre 2009, à Paris. Dans un contexte d'inflation en diminution, voire d'inflation négative « aujourd'hui, le pouvoir d'achat n'a cessé d'augmenter, notamment sur les bas salaires et le Smic », souligne Denis Falcimagne. Par ailleurs, au vu des enquêtes faites par les entreprises, on s'aperçoit que « l'évolution des taux médians d'augmentation salariale se situe entre 2,3 % et 2,5 %, l'évolution des taux les plus bas étant nulle et les politiques d'augmentations les plus favorables se situant autour de 3 % à 3,2 % ».
« La prochaine hausse du Smic, qui interviendra le 1er janvier 2010, sera modeste, de l'ordre de 0,3 %, compte tenu de la faiblesse de la hausse prévisible des prix (une baisse est même possible entre les mois de mai et et novembre) et du ralentissement des gains du pouvoir d'achat du SHBO » (salaire de base ouvrier). C'est ce qu'écrit l'UIMM dans sa prochaine revue « Actualité » (n° 298, novembre 2009) à paraître la semaine prochaine. Les indicateurs, toutefois encore provisoires ou incomplets, publiés vendredi 13 novembre 2009 par la Dares et l'Insee confirment cette prévision de la fédération patronale de la métallurgie. La date de révision du Smic a été avancée du 1er juillet au 1er janvier de chaque année, à compter de 2010, par la loi du 3 décembre 2008 en faveur des revenus du travail. Le Smic a été revalorisé de 1,3 % au 1er juillet 2009.
Le salaire médian des cadres en 2008 s'établit à 45 000 euros, le salaire moyen s'élevant, lui, à 51 000 euros, un montant stable par rapport à l'année précédente. Mais « les salaires des cadres en poste sont dispersés puisque 80 % des salaires sont compris dans une fourchette de 32 000 à 76 000 euros ». C'est ce qui ressort de la dernière étude de l'Apec (Association pour l'emploi des cadres) sur les salaires des cadres, rendue publique mercredi 28 octobre 2009.
Sept chefs d'entreprise sur dix « se disent optimistes quant au maintien de l'emploi dans leur entreprise ». Un sentiment partagé par plus des trois quarts des salariés (77 %). À l'inverse, dirigeants et salariés se déclarent pessimistes en ce qui concerne l'évolution des salaires : 57 % des chefs d'entreprise n'envisagent pas d'augmentation des salaires de leur collaborateurs, de même que 78 % des salariés. C'est ce qui ressort d'un sondage mené par Ipsos auprès de 1 000 salariés du secteur privé et 400 chefs d'entreprise pour « Liaisons Sociales » magazine, le Cesi et BFM, rendu public jeudi 22 octobre.
« Comment être vigilant pour garder les meilleurs salariés en vue de la reprise, sans pour autant dépenser plus, car les budgets sont serrés ? » C'est l'une des questions auxquelles ont tenté de répondre les participants à une table ronde sur les rémunérations organisée par RH&M, groupe spécialisé dans la formation pour les professionnels des RH, mardi 6 octobre 2009. La rémunération, en effet, n'est pas le seul outil de motivation des salariés. Il faut toutefois veiller à rémunérer les collaborateurs à leur juste valeur. À défaut, le risque de démobilisation est fort.
« Moins d'entreprises prévoient un gel des salaires pour 2010 : entre 21 % et 24 % suivant les catégories professionnelles », contre 30% à 47% en 2009. Tel est l'un des résultats de l'enquête de rémunération « Mercer total remuneration survey France 2009 », rendue publique lundi 5 octobre 2009, à laquelle 313 entreprises ont collaboré. Celles-ci sont « principalement des filiales françaises de sociétés multinationales. Le panel couvre tous les secteurs d'activité et en particulier le secteur des biens de consommation courante, les biens d'équipement et les services ».