En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
L'IGAENR devra se prononcer sur l'intérêt « d'envisager une évolution des modes de gouvernance des PRES » et de leur « confier l'exercice direct de compétences de 'coeur de métier' tant dans le domaine de la formation (organisation de cursus, délivrance de diplômes) qu'en matière de recherche ». Elle devra également réfléchir sur le développement au sein des PRES « des formes de mutualisation de fonctions support » et sur l'intérêt « d'assouplir les modalités d'évolution de la liste de leurs missions ». Ce sont quelques uns des axes sur lesquels devra se pencher l'IGAENR dans le cadre de la mission qui lui est confiée par Valérie Pécresse sur la nouvelle phase de développement des PRES.
« Les fonctions supports et de soutien et l'évolution des organisations internes (composantes, laboratoires) ; les outils de la gestion pluriannuelle ; et la GRH enseignante et Biatoss. » Ce sont les trois sujets sur lesquels l'IGAENR va travailler cette année dans l'objectif de produire des outils pour aider les universités à utiliser leurs nouvelles marges de manoeuvre, à faire un « saut qualitatif », dans le cadre des RCE. C'est ce qu'annoncent Thierry Bossard, chef de l'IGAENR, et Bernard Dizambourg, responsable du groupe « enseignement supérieur », dans un entretien accordé à AEF. Ils reviennent également sur la mission d'audits des universités et sur le programme de travail de l'inspection, et sur son positionnement par rapport aux cabinets de consultants privés.
« Si les évolutions souhaitables ne sont pas de même nature pour les différentes universités, […] elles visent presque toujours à renforcer la cohérence des pratiques de gestion, l'éclatement des processus pouvant induire soit des risques (par exemple au niveau de la maîtrise de la masse salariale), soit une incapacité à bénéficier de marges d'autonomie consistantes. » C'est ce qu'indique l'IGAENR, dans un rapport intitulé « La modernisation de la gestion publique : un levier pour l'autonomie des universités » et dont AEF s'est procuré un copie. Daté d'avril 2009, il constitue une synthèse des 35 audits réalisés au cours de l'année 2007-2008, auprès des universités ayant souhaité bénéficier des RCE. Au cours de l'année 2008-2009, l'Inspection a mené 33 nouveaux « audits RCE ».
La restauration universitaire ; les mesures pouvant favoriser le développement et la simplification des prestations d'expertise et de conseil des chercheurs et des enseignants-chercheurs en entreprise ; les enjeux et le développement des PRES ; les modalités de développement du post-internat dans les disciplines médicales ; les nouveaux enjeux pour les filières courtes professionnalisantes post-baccalauréat : tels sont, pour l'enseignement supérieur et la recherche, les thèmes des études thématiques que devra mener l'IGAENR au cours de l'année 2009-2010. C'est ce qu'indique la lettre de mission adressée par Luc Chatel et Valérie Pécresse à l'Igen et à l'IGAENR, et publiée au Bulletin officiel du 24 septembre 2009 (AEF n°291108). La précédente lettre de mission aux inspections générales, pour l'année 2008-2009, n'avait pas été rendue publique (AEF n°300793).
"On pourrait estimer à première vue que les compétences transférées [aux PRES] restent encore minces et conclure à un bilan mitigé. Mais les éléments positifs l’emportent largement et le processus porte en lui les germes d’une rationalisation de la carte de l’enseignement supérieur et de la recherche, transcendant les rivalités traditionnelles et amorçant un rapprochement universités-écoles." Tel est le bilan que tire l'IGAENR de la mise en place des pôles de recherche et d'enseignement supérieur dans un rapport daté de septembre 2007 et qui vient d'être mis en ligne. Il estime que "le mode d’évolution choisi dans certaines régions, qui est un mode coopératif et non uniquement concurrentiel, est tout à fait intéressant et sans doute bien adapté à une évolution progressive du paysage universitaire". Le rapport revient sur la démarche et dresse un état des lieux des PRES.