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« En Chine, le brevet n'est pas la finalité de la recherche, ce n'est qu'un outil de la chaîne de valorisation sur lequel on ne se focalise pas. Les Chinois recherchent avant tout des projets et équipes scientifiques de qualité et comptent beaucoup sur les professionnels chinois de retour des États-Unis » : c'est le constat dressé lors du séminaire qui a réuni des acteurs de la valorisation et de la propriété intellectuelle français et chinois à Shanghai, en Chine, fin novembre 2009 (AEF n°289927) et rapporté par Franck Tetaz, conseil en propriété intellectuelle. Organisé par le réseau Curie (1) et son homologue chinois le SITTNet (réseau international de transfert de technologie de Shanghai), le colloque a réuni 230 personnes, dont 106 Français, hauts responsables ministériels, professionnels des structures de valorisation des universités et organismes de recherche, chercheurs, industriels issus principalement du secteur des biotechnologies, directeurs de pôles de compétitivité (Medicen...), ainsi que des responsables d'Alsace BioValley, du Genopole d'Évry, de l'INPI et de cabinets de conseil en propriété intellectuelle.
La Chine connaît une « croissance explosive » de sa production scientifique, « dépassant de loin l'activité de recherche dans le reste du monde », commente Thomson Reuters suite à la publication de son étude « Global research report : China », lundi 2 novembre 2009. « A ce rythme, la Chine devancera les États-Unis au cours de la prochain décennie », ajoute l'éditeur de base de données scientifiques. D'après des données du « web of science », la Chine est passée « de 20 000 publications en 1998 à 112 000 en 2008 ». Elle a « plus que doublé sa production scientifique depuis 2004 » et « surpassé le Japon, le Royaume-Uni et l'Allemagne en 2006 ». Elle se tient désormais « en seconde place seulement derrière les États-Unis ».
Les acteurs de l'innovation et du transfert technologique français et chinois se réuniront à Shanghai en Chine les 17 et 18 novembre 2009 lors d'un séminaire co-organisé par le réseau Curie (1), et le réseau international de transfert de technologie de Shanghai (SITT). Cette conférence sur les transferts de technologie et la propriété intellectuelle s'adresse aussi aux entreprises, consultants et experts, ainsi qu'aux PME innovantes voulant développer des partenariats franco-chinois.
« D'ici 2025, l'Inde et la Chine pourraient représenter environ 20 % des activités mondiales de R&D, soit plus du double de leur part actuelle », constate un groupe de travail de la DG (direction générale) recherche de la Commission européenne, qui rend son rapport « Le monde en 2025 - la montée de l'Asie et la transition socio-écologique », jeudi 24 septembre 2009. Les experts estiment que dans 16 ans, « les centres d'attraction, de richesse et de production industrielle pourraient se déplacer vers l'Asie, et que les États-Unis et l'Europe pourraient perdre leur avantage technologique au profit de cette région du monde ». « L'Asie sera la principale destination pour les sites de R&D », écrivent-ils.