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« Cette réforme de la formation est moins structurante que celle de 2004 », estime Jean Wemaëre, président de la FFP (Fédération de la formation professionnelle), dans un entretien accordé à AEF. Selon lui, la réforme, parachevée par la promulgation de la loi relative à l'orientation et à la formation professionnelle le 24 novembre 2009, est avant tout « technique administrative et financière ». Le président de la FFP revient sur les enjeux de la réforme, il aborde également l'actualité de la branche des organismes de formation privés et imagine les contours d'un nouveau modèle où les Français seraient accompagnés dans la construction d'un « patrimoine de compétences ». Jean Wemaëre vient de publier aux éditions Demos, groupe qu'il dirige, « la formation créatrice d'avenir », un ouvrage réalisé à partir de son blog.
« L'intersyndicale, réunie lundi 23 novembre 2009, a décidé qu'aucune des organisations syndicales de la branche des organismes de formation privés ne signeraient l'accord sur le temps de travail des formateurs de catégories D et E », indique à l'AEF Smaïl Lamara, secrétaire national du SNPEFP-CGT. L'accord, soumis aux organisations syndicales de branche par la FFP (Fédération de la formation professionnelle) le 20 novembre dernier, est ouvert à signature jusqu'au 8 décembre.
La réforme de la formation professionnelle est-elle en mesure d'apporter des réponses aux contraintes qui marquent l'activité des acteurs : des durées de formation qui se réduisent, une commande publique exigeante, un souci accru de qualité ? Les participants à la journée de la FFP (Fédération de la formation professionnelle) qui s'est tenue à Paris le 18 juin 2009 sur le thème : « la qualité en mouvement » ont apporté leurs témoignages. Annie Thomas, secrétaire nationale de la CFDT, chef de file pour son organisation lors de la négociation de l'ANI (accord national interprofessionnel) « formation » du 7 janvier 2009 souligne les trois enjeux qui ont guidé les négociateurs dans leur souci d'améliorer la qualité de la formation : « la rendre plus efficace, adaptée aux besoins des personnes, et plus accessible ».
Si avec le foisonnement des labels, « trop de qualité tue la qualité » reconnaissent les participants à la journée de la FFP (Fédération de la formation professionnelle) qui s'est tenue le 18 juin 2009 à Paris sur le thème : « la qualité en mouvement », tous - entreprises, organismes de formation, Opca, régions notamment - s'accordent sur la nécessité de développer cet enjeu partagé. Pour le président de la FFP, Jean Wemaëre, la qualité de la formation repose sur « la construction d'une chaîne de valeur » qui va de l'amont de la prestation à l'aval, en passant par l'action elle-même. Mais, face à des temps qui se réduisent, à une pluralité de publics, aux évolutions liées aux territoires et aux modalités de financement complexes, aux dispositifs régulièrement revisités, comment répondre aux exigences d'efficacité, de productivité et d'efficience?
La qualité apparaît comme une préoccupation majeure pour les 72 organismes de formation interrogés en ligne par la FFP (Fédération de la formation professionnelle) à l'occasion de son colloque sur la qualité en formation qui a lieu à Paris jeudi 18 juin 2009. 62 % de ces organismes ont fait le choix d'une certification ISQ (Intellectual services qualification) - OPQF (Office professionnel de qualification de la formation), 21 % d'une certification ISO, 6 % d'une certification NF (Afnor). 11 % ont entrepris une autre démarche qualité.