En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
90 % des personnes interrogées estiment que l'argument environnemental est une « stratégie marketing des entreprises », selon un sondage réalisé par l'association de consommateurs CLCV, MV2 Conseil et Maximiles. L'étude, composée de huit questions, a été réalisée du 23 octobre au 30 octobre 2009, auprès de 1 000 internautes, via le panel de consommateurs Maximiles et selon un échantillon représentatif au niveau national. Sur cette même question, 10 % pensent donc que « l'utilisation d'arguments environnementaux dans les messages publicitaires correspond à un véritable engagement de l'annonceur ».
« Il y a eu une évolution forte de l'utilisation de l'argument environnemental [dans les publicités]. On est passé de 1 % en 2006 à 6 % en 2009 », déclare Philippe Van de Maele, président de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), lors du premier bilan annuel des engagements pris dans le cadre la « charte pour une publicité éco-responsable » et de la présentation de l'étude Ademe-ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité) 2009, intitulée « La publicité et les arguments environnementaux ».
Anne-Carine Jacoby, avocate au barreau de Paris et plaignante dans l'affaire Le Chat, dénonce une « partialité des débats » lors de son audition, vendredi 10 juillet 2009, à l'issue de laquelle sa plainte a été rejetée. Anne-Carine Jacoby avait déposé une plainte le 27 mars 2009 auprès du JDP (jury de déontologie publicitaire) concernant la publicité pour la lessive « Le Chat éco-efficacité » du groupe Henkel, réalisée par l'agence de publicité DDB.
Le Conseil paritaire de publicité demande à l'ARPP (autorité de régulation professionnelle de la publicité) de « renforcer les principes encadrant l'utilisation de l'argument écologique dans la publicité ». C'est ce qu'indique le CPP dans son premier avis, rendu public jeudi 2 avril 2009. Il attend que l'ARPP formule une nouvelle recommandation « d'ici deux mois », ce que celle-ci s'est engagée à faire. Le CPP est une « instance associée » de l'ARPP, composée de 18 membres, 9 représentants d'associations de consommateurs ou d'environnement et 9 professionnels de la publicité. Elle a été créée suite au Grenelle de l'environnement, lors de la refonte des statuts de l'ex-BVP, devenu ARPP. Le CPP a pour mission d'alerter l'ARPP sur les inquiétudes des associations en matière de publicité.
Le conseil d'administration de l'ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité) a validé, jeudi 19 février 2009, un nouveau texte déontologique sur la publicité en faveur de la construction de maisons individuelles. L'actualisation du texte existant, qui date des années 90, « a paru nécessaire pour renforcer la protection et l'information du public », indique l'autorité. Elle précise que ce texte a été mis au point avec les professionnels du secteur, FFCMI (Fédération française des constructeurs de maisons individuelles) et Union des maisons françaises, ainsi que des représentants de l'ensemble de l'interprofession publicitaire, agences, annonceurs et médias.