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« Le dossier Redd+ (réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts) est certes assez avancé, mais je doute que l'on parvienne à un accord total sur ce sujet. Il faudra certainement des négociations ultérieures pour prendre les décisions sur les points de mise en œuvre qui divisent actuellement. À ce jour, nous avons trouvé un consensus sur une succession de trois phases, et l'on peut penser que ce système sera approuvé à Copenhague », indique Romain Pirard, responsable des questions forêts et climat au sein de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales), lors d'un entretien à l'AEF.
« Les décisions sur les sanctions possibles dans le cadre du futur régime international sont reléguées au second plan car tout dépend de cette deuxième période d'engagement du protocole de Kyoto, sur laquelle pèse de nombreuses incertitudes », indique Matthieu Wemaere, représentant permanent de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) à Bruxelles, dans un entretien à l'AEF. Il revient dans cette seconde partie sur l'aspect juridiquement contraignant d'un futur accord international sur le climat, après avoir abordé l'avenir du protocole de Kyoto (L'AEF n°280159).
« La vraie question est de savoir comment le sommet de Copenhague va gérer les deux voies de travail AWG-LCA sur l'action de coopération à long terme et AWG-KP sur le protocole de Kyoto et s'il va réussir à les fusionner, soit pendant la conférence elle-même, soit après celle-ci. Mais il serait bon que les conditions de cette fusion soient négociées à Copenhague », indique Matthieu Wemaere, représentant permanent de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) à Bruxelles, dans un entretien à l'AEF. Il revient dans un premier temps sur l'avenir du protocole de Kyoto. Il reviendra dans un second temps sur l'aspect juridiquement contraignant d'un futur accord international sur le climat.
« Je fais une proposition : que 20 % des crédits qui doivent être débloqués [au sommet de Copenhague] dans les trois prochaines années aillent à la protection des forêts afin de lutter contre la déforestation. Pourquoi 20 % ? Parce que la déforestation représente 20 % des émissions de CO2 de la planète », déclare le président français Nicolas Sarkozy, lors d'une conférence de presse à Manaus (Brésil), aux côtés du président brésilien Ignacio Lula, le jeudi 26 novembre 2009. Le chef d'État assiste au sommet des États amazoniens, « en tant que pays amazonien »: la Guyane française compte huit millions d'hectares de forêt.
« Il serait souhaitable de clarifier davantage quelle source et quel mécanisme de financement va servir à financer chaque élément du plan », souligne Elise Buckle, responsable du programme sur l'énergie et le climat du WWF, le 20 novembre 2009. Son analyse porte sur le plan justice-climat, porté par le ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo, et présenté à la réunion ministérielle pré-Copenhague les 16 et 17 novembre derniers (L'AEF n°290191). La représentante de la fondation souligne également qu'« on parle de 100 milliards d'euros par an d'un côté [proposition de l'Union européenne] et de 410 milliards de dollars sur 20 ans de l'autre [plan justice-climat] ».
« Nous proposons de réduire entre 36,1 et 38,9 % les émissions de GES (gaz à effet de serre) » par rapport au niveau prévu au Brésil en 2020, soit une réduction de « près de 565 millions de tonnes équivalent carbone », déclare Dilma Rousseff, chef de la Maison civile, équivalent du Premier ministre, du Brésil, lors d'une conférence de presse à Paris, aux côtés du président brésilien Lula Da Silva et du président français Nicolas Sarkozy, le samedi 14 novembre 2009. Le ministre brésilien de l'Environnement avait annoncé, la veille, à Sao Paulo (Brésil), ces objectifs, faisant ainsi du Brésil le premier pays émergent à annoncer un engagement chiffré de réduction des émissions de GES.
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