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Sur les 35 milliards d'euros du grand emprunt, 8 milliards seront affectés à la recherche, 11 milliards pour l'enseignement supérieur et la formation, 6,5 milliards pour les filières industrielles et les PME, 5 milliards pour le développement durable et 4,5 milliards pour le numérique, annonce le président de la République Nicolas Sarkozy en rendant ses arbitrages pour le grand emprunt, lundi 14 décembre 2009 au palais de l'Élysée, à Paris. Avec les huit milliards consacrés à la recherche, « nous développerons les équipements de recherche, nous musclerons les pôles de compétitivité, nous accroîtrons notre effort dans les domaines aussi vitaux que les biotechnologies ou les nanotechnologies », indique le président, qui veut aussi « amener les travaux de nos laboratoires vers les applications industrielles ». « Nous sommes certes champions pour les découvertes, mais en retard pour le dépôt de brevets » ajoute-t-il, retenant l'idée de doter en capital, « un petit nombre de sociétés de valorisation, implantées sur les grands campus » (AEF n°286834).
À travers le grand emprunt, « nous serons au rendez-vous des moyens pour les universités. Je pose simplement une condition : nous donnerons des moyens à des universités qui auront fait le choix du regroupement, de l'excellence, d'une nouvelle gouvernance, de la contractualisation et des résultats », déclare le président de la République Nicolas Sarkozy, lors d'une table ronde consacrée aux priorités du grand emprunt, mardi 8 décembre 2009 à Geispolsheim (Bas-Rhin). Pour relever le défi de la compétition posé aux universités françaises, le chef de l'État indique travailler avec la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse sur les modalités d'affectation des moyens à l'enseignement supérieur et à la recherche, ainsi que sur la problématique de la gouvernance.
Créer et financer des campus d'innovation technologique, instituer un fonds national de valorisation de la recherche, instaurer des financements nouveaux pour les équipements et pour améliorer l'attractivité des laboratoires français, soutenir les instituts Carnot et porter la naissance de futurs IHU (instituts hospitalo-universitaires). Telles sont les mesures préconisées par la commission nationale du grand emprunt en ce qui concerne le financement du système de recherche français et son évolution, jeudi 19 novembre 2009 (AEF n°289618). A noter qu'il est recommandé de confier la gestion de la plupart des fonds à l'ANR (Agence nationale pour la recherche) (AEF n°289774). D'autres mesures sectorielles impactant la recherche ont également été formulées par la commission (AEF n°289581).
35 milliards d'euros : c'est le montant des investissements que la commission chargée de définir les priorités stratégiques du grand emprunt national recommande de faire pour « investir sur l'avenir », dans le rapport qu'ils remettent à Nicolas Sarkozy, président de la République, jeudi 19 novembre 2009. Co-présidée par les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard, la commission préconise d'affecter cet investissement selon « sept axes prioritaires d'investissements d'avenir » déclinés en « dix-sept actions » ayant comme objectifs de « soutenir l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation » (16 milliards) et de développer « des secteurs et technologies où la France détient des positions fortes » (19 milliards). En particulier, 10 milliards sont destinés à « favoriser l'émergence de campus d'enseignement supérieur et de recherche d'excellence ». La commission propose aussi 2 milliards pour « favoriser le développement des PME innovantes » et 2 milliards pour « accélérer le développement des sciences du vivant ».
« Notre pays a un besoin urgent d'une réflexion sur le soutien aux investissements industriels stratégiques, scientifiques et technologiques », déclare Nicolas Sarkozy, président de la République, en installant la « commission sur les priorités stratégiques d'investissement et l'emprunt national », mercredi 26 août 2009 au palais de l'Élysée, à Paris. Co-présidée par les deux anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard (AEF n°289270), cette commission de 18 membres et quatre rapporteurs a deux mois pour « définir des priorités stratégiques » qui « orienteront l'utilisation d'un emprunt qui sera pour la nation un engagement financier important mais indispensable », explique le président dans son allocution. Nicolas Sarkozy cite notamment « trois défis majeurs à relever pour l'avenir » : « l'économie de la connaissance », « la compétitivité de nos entreprises » et « les équipements industriels innovants ».