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« Le logement c'est la priorité des priorités mais ce n'est pas encore un souci permanent et spontané du gouvernement », juge Étienne Pinte, député UMP des Yvelines. Très engagé sur le sujet (1), l'élu qui co-préside le groupe d'études « Pauvreté, précarité et sans-abri » à l'Assemblée nationale et a dirigé le 2 décembre 2009, le deuxième bilan parlementaire sur la loi Dalo (droit au logement opposable), revendique « en tant que législateur, un droit de suite sur l'application des lois ». Un droit qu'il entend exercer, de façon « pragmatique » par « un dialogue permanent avec le terrain », comme il l'explique à AEF Habitat et Urbanisme.
Le comité de suivi de la mise en oeuvre du Dalo appelle « solennellement » le gouvernement à mettre en oeuvre le droit de préemption urbain et à « procéder à un programme de réquisition » afin de rattraper le retard pris sur l'application de la loi, au lendemain du rejet au Sénat d'une proposition de loi sur le logement vacant (AEF Habitat et Urbanisme n°289923). Le comité de suivi, réuni en séance exceptionnelle mercredi 18 novembre 2009, préconise également des mesures dans le domaine du logement social et demande qu'un programme de construction soit mis en place « d'urgence » en Île-de-France. Contacté par AEF Habitat et Urbanisme, le secrétariat d'État chargé du logement indique vouloir s'exprimer sur la question « dans les prochains jours » rappelant que « le ministre n'est pas spécialement favorable aux réquisitions. Il considère que c'est une fausse bonne idée ».
Le collectif « Jeudi noir » occupe un immeuble de 1 800 m2 au 14 rue de la Bonne graine à Paris (XIème) depuis le 22 août 2009 afin de dénoncer « la crise du logement étudiant ». « Ce bâtiment, vide depuis plusieurs années, appartenait à La Poste, avant d'être racheté récemment par la société Adoma (ex-Sonacotra) qui doit y créer un foyer pour travailleurs migrants », précise le collectif, qui dit « militer pour le droit au logement des précaires et des étudiants ».