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« C'est l'accès aux 'très' grandes écoles qu'il faut déverrouiller pour diversifier les profils de l'élite », déclare Richard Descoings, qui vient d'annoncer sa volonté d'accueillir 30 % de boursiers d'ici 2012. Cet objectif a été repris par Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, pour l'ensemble des grandes écoles (AEF n°291365). Mais pour le directeur de Sciences Po Paris, toutes les écoles ne permettent pas à leurs diplômés d'accéder à « un poste de responsabilité ». Il ajoute : « On ne peut pas demander aux entreprises de faire preuve de responsabilité sociale et ne rien faire dans les grandes écoles. » Dans un entretien à AEF, Richard Descoings évoque également le PRES Université Paris Cité ainsi que le contrat 200-2012 signé avec l'État le 10 novembre dernier (AEF n°291365).
Le nombre d'étudiants à Sciences Po Paris recrutés par la voie des CEP (conventions éducation prioritaire) a été multiplié par plus de 7 en 8 ans, passant de 17 en 2001 à 126 cette année. Ils représentent désormais un peu plus de 10 % des admis de première année, contre 34 % de recrutés sur concours, 31 % sur mention « très bien » au bac, et 25 % issus de la procédure de recrutement internationale. Au total, sur 8 ans, ce sont 603 élèves qui seront passés par Sciences Po grâce à cette voie. Ce bilan est publié par Sciences Po Paris alors que la huitième promotion d'étudiants CEP a fait sa rentrée en 2009. Ces étudiants formeront environ 6 % des 2 000 diplômés de Sciences Po, qui recrute aussi à l'entrée de son cycle de master (779 étudiants en 2009).
« Je souhaite que le nombre de boursiers dans l'ensemble des grandes écoles soit porté à 30 % » sur le modèle de ce que vient de décider Sciences Po Paris, « pionnière en matière d'égalité des chances ». C'est ce que déclare Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors de la signature du contrat d'établissement avec l'IEP de Paris, mardi 10 novembre 2009, devant environ 200 étudiants recrutés dans le cadre des CEP (conventions éducation prioritaire) ou des lycéens souhaitant l'être. Elle souhaite que « le modèle de Sciences Po fasse des émules ». En effet, Richard Descoings, directeur de Sciences Po, annonce, à cette occasion, sa volonté d'accueillir 30 % de boursiers d'ici 2012, contre 20 % aujourd'hui et 6 % en 2000. Il annonce également que la majoration des bourses que finance l'établissement est passée, à la rentrée 2009, de +50 % à +75 %. Il souhaite poursuivre « l'élan » donné depuis 10 par Sciences Po à la « politique de mixité sociale », rappelant que les nouvelles modalités du concours d'entrée en 1re année s'inscrivent dans cet objectif (AEF n°291539).
La création d'un oral d'admission, l'avancement du calendrier de l'examen, la création d'une épreuve à option comportant trois sujets au choix calés sur les spécificités de chacune des séries de la voie générale : telles sont les décisions prises à l'unanimité du conseil de direction de Sciences Po Paris, réuni le 19 octobre 2009, concernant les modalités de la sélection à l'entrée de la première année qu'il a souhaité modifier « radicalement ». En outre, il décide de « la possibilité de délocaliser les épreuves de l'examen dans les campus de Sciences Po en régions », en particulier à Nancy, Dijon et Poitiers.