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Éric Woerth est « favorable au lancement d'un baromètre dédié aux cadres dirigeants de l'État permettant à la fois un retour formel et un suivi régulier de l'opinion des directeurs de la Fonction publique sur la mise en œuvre des mesures RGPP (révision générale des politiques publiques) ainsi que sur l'accompagnement managérial dont ils font l'objet ». C'est ce qu'a indiqué le ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État en ouvrant le Cercle des directeurs dans les locaux parisiens de l'ÉNA devant les 200 directeurs d'administration centrale, mercredi 16 décembre 2009, indique un communiqué de Bercy. Il a, par ailleurs, « incité chaque ministère à mettre en place les mécanismes classiques de revue de carrière, les comités ministériels d'évaluation et de rémunération quand cela n'est pas déjà le cas et des viviers de hauts potentiels ».
L'entrée en vigueur de la nouvelle procédure de sortie de l'ÉNA (École nationale d'administration) est reportée par Éric Woerth en raison d'une difficulté juridique. Cette nouvelle procédure a toutefois été approuvée par le conseil d'administration de l'École ainsi que par les représentants des élèves, indique, jeudi 10 décembre 2009, un communiqué du ministre en charge de la Fonction publique et de la Réforme de l'État. Le dernier conseil d'administration de l'ENA de l'année au cours duquel a été présenté et approuvé le contrat d'objectifs et de performance de l'ENA pour la période 2009-2011 a été l'occasion de faire un bilan sur l'avancement de la réforme de l'ENA. Le contrat traite notamment de la modernisation des concours et de la formation, de la diversité de la politique de sélection, du nouveau mode d'affectation, conformément aux quatre axes de réforme présentés en Conseil des ministres le 25 mars 2009 (AEF n°304217).
« Globalement, force est de constater que les dirigeants du secteur public et du secteur privé ont un profil de leadership assez approchant » : tel est le principal enseignement d'une étude comparative sur les dirigeants des secteurs public et privé menée par le groupe de conseil RH Hudson, dont les résultats ont été rendus publics le 9 novembre 2009. Il existe, cependant, « un certain nombre de différences » : les hauts fonctionnaires, plus contraints par le respect des procédures, « se sentent moins libres dans la manière dont ils peuvent conduire leurs fonctions de direction », mais ils « se sentent plus concernés par la mise en œuvre de politiques à long terme et, pour cela, par la recherche de solutions innovantes et conceptuelles ». Dans l'ensemble, « les hauts fonctionnaires sont plus réfléchis dans leurs actions, tandis que les dirigeants du secteur privé sont plus orientés vers les résultats ».
Il convient de « limiter rapidement et notablement les flux d'entrées dans les corps » des cadres supérieurs à formation scientifique et technique de la fonction publique de l'État. C'est ce que préconisent Daniel Canepa, aujourd'hui préfet de la région Île-de-France, et Jean-Martin Folz, ingénieurs des mines et ancien PDG de PSA Peugeot-Citroën, dans le rapport sur l'avenir des corps d'ingénieurs de l'Etat qu'ils viennent de remettre au Premier ministre, François Fillon. Ils recommandent également d'engager plus systématiquement des travaux de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) sur ces profils stratégiques pour les missions de l'État, d'accroître la mobilité de ces hauts fonctionnaires et de renforcer leur accès à la formation continue. Dans ce cadre, une « académie du management public » pourrait utilement être créée, proposent-ils.
"Les missions du service public sont aujourd'hui mal définies et la gouvernance des collectivités publiques parfois mal assurée." Pour Jean-Ludovic Silicani, la fonction publique fait actuellement face à "une crise de productivité". Dans le "livre blanc sur l'avenir de la fonction publique" qu'il remet ce jeudi 17 avril 2008 aux ministres en charge de la Fonction publique, Éric Woerth et André Santini, le conseiller d'État émet 40 propositions pour inverser la tendance.
"Permettre l'échange entre les administrations et les entreprises publiques et privées afin de faire de l'État le meilleur employeur de France", tel est l'objectif du "comité des DRH" lancé ce vendredi 8 février 2008 par André Santini, secrétaire d'État en charge de la Fonction publique, dans le cadre de la "semaine de la Fonction publique". Ce comité, composé de responsables RH d'entreprises privées et publiques (SNCF, L'Oréal, France Télécom, Areva, Groupama, Crédit Agricole, Axa, Veolia, La Poste, HEC), mais aussi issus de l'administration (ministère de l'Intérieur, ministère de l'Écologie, ministère des Finances, DGAFP, DGGN, AP-HP), devrait commencer ses travaux à compter du 12 mars 2008 et les achever en mars 2009. À cette date, une synthèse des pistes d'amélioration retenues sera rédigée.
Mise en place de "cellules de conseil en carrière", soutien à la mobilité ou rémunération à la performance sont quelques-unes des pistes de réforme de la GRH au sein de la Fonction publique de l'État retenues par le gouvernement, réuni dans son ensemble lors d'un Conseil de la modernisation des politiques publiques présidé par Nicolas Sarkozy, mercredi 12 décembre 2007.