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« Dans le contexte d'un accord fort, les États-Unis acceptent de rejoindre le fonds de 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 afin de lutter contre les changements climatiques, mais à condition qu'il y ait un effort commun », déclare Hillary Clinton, la secrétaire d'État américaine, jeudi 17 décembre 2009, lors du sommet de Copenhague. Ce fonds décrit comme « multilatéral » doit comprendre « des financements pour les forêts » et pour « les pays les plus vulnérables et les plus pauvres ». Il pourra « inclure des financements alternatifs ».
Le Japon prévoit un financement public de onze milliards de dollars « d'ici à 2012 » en faveur des pays en développement, mercredi 16 décembre 2009. Appelée « l'initiative Hatoyama », du nom du Premier ministre Yukio Hatoyama, cette annonce « doit permettre de contribuer au succès de la COP 15 », la conférence des parties de la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques) qui a lieu du 7 décembre au 18 décembre à Copenhague. Avec les « fonds privés », l'aide japonaise au fonds de démarrage rapide (« fast start ») atteindra « quinze milliards de dollars », assure le chef de gouvernement.
L'Australie, les États-Unis, la France, le Japon, la Norvège et le Royaume-Uni se sont accordés, mercredi 16 décembre 2009, « pour s'engager collectivement dans le contexte d'un accord ambitieux et complet à Copenhague pour dédier un total de 3,5 milliards de dollars d'investissement public initial afin de ralentir, cesser et renverser la déforestation dans les pays en développement ». L'argent doit aller au « financement précoce du climat pour Redd+ sur la période 2010-2012 ». Le mécanisme Redd+ permet la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (L'AEF n°279833).
« Je suis face a un très grand dilemme : assurer la transparence et l'accès des négociations et en même temps la sécurité de tous », explique Yvo de Boer, le secrétaire exécutif de la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques), mercredi 16 décembre 2009, à deux jours de la fin du sommet de Copenhague. Il justifie ainsi la restriction de l'accès des ONG au centre de conférences du Bella Center : seuls 7 000 membres d'ONG sont autorisés à y pénétrer mercredi, puis 1 000 jeudi et 90 vendredi. Pour lui, les négociations de la Ccnucc sont loin de ressembler aux « villes fortifiées » des sommets du G8. Interrogé sur les manifestations qui ont lieu à l'intérieur et à l'extérieur du Bella center, le secrétaire exécutif affirme que « cela met [son] courage a l'épreuve ».
La présidence danoise du sommet de Copenhague présente deux textes, à l'issue d'une nuit de négociations et de synthèse des textes issus des groupes de travail AWG-LCA sur l'action de coopération à long terme et AWG-KP sur le protocole de Kyoto, ainsi que des textes issus de groupes de travail informels des ministres, mercredi 16 décembre 2009 (L'AEF n°279564). Ces textes doivent servir de base de travail aux ministres puis aux chefs d'État et de gouvernement à partir de jeudi 17 décembre.
La question du financement sera discutée « jusqu'au bout » du sommet de Copenhague vendredi 18 décembre 2009, mais il « serait bien » que celle de la « comparabilité des efforts entre les pays industriels » et celle « des chiffres à mettre dans les annexes » de l'accord soient réglées avant l'arrivée des chefs d'État et de gouvernement jeudi, estime Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du président de la République, lors d'un point presse mardi 15 décembre.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :