En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Renault « avait ou aurait dû avoir conscience du risque auquel Monsieur D. était exposé du fait de son activité professionnelle ». « En cherchant, pour répondre aux difficultés rencontrées par son salarié, essentiellement des solutions en termes de mobilité professionnelle ou de délégation de compétence vers la médecine du travail, l'employeur n'a pas pris les mesures qui s'imposaient pour le protéger de celui-ci, tant sur le plan individuel que collectif, en l'absence de mesures appropriées pour détecter, au titre des risques psychosociaux, les facteurs de stress rencontrés par es salariés. » En conséquence, la société Renault a engagé sa responsabilité au titre de la faute inexcusable pour le suicide de ce salarié sur son lieu de travail, décide le Tass (tribunal des affaires de sécurité sociale) des Hauts-de-Seine dans un jugement du jeudi 17 décembre 2009.
Un salarié de 51 ans qui travaillait dans l'ingénierie au Technocentre de Renault à Guyancourt (Yvelines) s'est suicidé mercredi 7 octobre 2009 à son domicile, indique la direction de Renault jeudi 8 octobre 2009. Ce drame intervient deux ans après la vague de suicides qu'avait connue le site et le plan de prévention qui s'ensuivit, et alors que 24 salariés se sont suicidés à France Télécom depuis février 2008.
Réforme de la fonction RH, retour aux « basiques du management », réduction des horaires d'ouverture, intervention de psychologues sur les sites… : deux ans après les trois suicides au Technocentre Renault de Guyancourt (Yvelines), « une mosaïque de mesures » a été mise en place pour « couvrir un très large spectre » de situations de stress, explique Bernard Ollivier, directeur des établissements d'ingénierie de Renault. Ces mesures s'appliquent plus particulièrement aux quelque 13 000 à 14 000 salariés des équipes d'ingénierie. Pour évaluer les progrès réalisés et les difficultés persistantes, le constructeur automobile vient de lancer une deuxième enquête avec le cabinet d'experts Technologia, et une autre avec le cabinet Stimulus, indique la direction mercredi 17 juin 2009.
Renault ne déposera pas de recours contre le classement en accident du travail par la Sécurité sociale de deux des trois suicides de salariés du Technocentre de Guyancourt, a indiqué la direction du constructeur automobile mercredi 7 novembre 2007. Le 10 septembre dernier, la commission de recours amiable de la Cpam des Yvelines avait requalifié en accident du travail le suicide du 20 octobre 2006, et le 22 octobre dernier, celle de la Cpam des Hauts-de-Seine avait à son tour annoncé la qualification en accident du travail du suicide du 24 janvier dernier. Les deux salariés du groupe s'étaient donné la mort dans l'enceinte du Technocentre, le site d'ingénierie de Guyancourt. La direction du groupe disposait d'un délai de trois mois pour contester ces décisions.
"Les principales contraintes évoquées par les salariés sont le manque de temps, le manque d'informations claires et le sous-effectif", selon le pré-rapport confidentiel du cabinet d'experts Technologia commandé par le CHSCT n°2 du Technocentre Renault de Guyancourt, dont l'AEF s'est procuré une copie. "Une part importante des salariés est apparemment en surcharge de travail. Cette mauvaise régulation de la charge de travail est d'autant plus mal vécue qu'il existe un manque de compensation et des temps de récupération insuffisants", poursuit le texte. Le cabinet Technologia a interrogé 6 500 salariés du Technocentre, par l'intermédiaire d'un questionnaire et d'entretiens individuels.
Renault va mettre en place en octobre prochain des mesures destinées à "mieux maîtriser le temps de travail" des salariés sur les sites d’ingénierie du Technocentre-Aubevoye et de Rueil-Lardy, en Île-de-France. Le constructeur automobile a présenté ces mesures hier, mercredi 26 septembre 2007, en comité d'entreprise, après les avoir présentées aux neuf CHSCT du groupe. Ces mesures s'inscrivent dans le "plan de soutien aux équipes d’ingénierie" initié en mars dernier par Carlos Ghosn, président de Renault, à la suite de trois suicides de salariés survenus en quelques mois (L'AEF n°385147).
L’opérateur public annonce, le 4 août 2022, avoir publié au deuxième trimestre de cette année 427 000 offres d’emploi supplémentaires par rapport à la même période l’année précédente (+16,5 %). Les plus forts taux de croissance concernent les métiers du support à l’entreprise (+33 %), de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne (+22 %) et de l’industrie (+21 %). Les deux tiers (66,1 % précisément) de ces offres portent sur des contrats à durée indéterminée ou à durée déterminée d’au moins six mois, 1,6 point de plus en un an. Les secteurs de l’hôtellerie-restauration et des services à la personne et aux collectivités sont ceux qui ont vu la part de ces emplois durables progresser le plus, avec une augmentation respectivement de 4,7 points et 3,5 points. En revanche, le nombre d’offres durables chute dans le secteur de la santé, de 4,3 points en un an.