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La « bonne nouvelle », c'est que « les négociations continuent », la « mauvaise nouvelle » c'est qu' « elles sont tendues », déclare Nicolas Sarkozy, vendredi 18 décembre 2009, à la sortie d'une réunion de 26 délégations nationales pour tenter de trouver un accord sur le climat avant la fin du sommet de Copenhague qui doit se clôturer dans la soirée. Selon le président de la République, « la Chine et l'Inde bloquent ». Arrivé dans la matinée, le président américain Barack Obama était présent à la réunion qui doit reprendre à 12h30, sous la forme d'un déjeuner de travail.
La planète se réchaufferait de 3°C en l'état actuel des engagements annoncés par les États, indique une note confidentielle des Nations unies datée de la soirée du mardi 15 décembre, divulguée par le quotidien britannique « The Guardian », jeudi 17 décembre 2009 en fin d'après-midi. Ce document se base sur « les plus récents scénarios d'émissions » présentés par l'AIE (Agence internationale de l'énergie) et les engagements rendus publics par les différents États. Les négociations s'établissent généralement sur la base d'un objectif d'une limitation de l'augmentation de la température à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Certains pays, notamment les plus vulnérables, demandent une hausse limitée à 1,5°C.
La réunion des chefs d'État et de gouvernement a repris, vendredi 18 décembre 2009 à 8 heures, afin de trouver un accord politique sur le climat au sommet de Copenhague qui doit s'achever aujourd'hui. Vingt-six délégations ainsi que le secrétaire général des Nations unies Ban-Ki-moon et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso sont présents à cette réunion des principaux acteurs de la négociation qui a débuté jeudi 17 à 23h00, à l'initiative du président de la République français Nicolas Sarkozy et du président brésilien Lula da Silva (L'AEF n°279370).
« Je demande une réunion ce soir avec tous les dirigeants régionaux du monde pour enfin négocier sérieusement. » C'est ce que déclare le président de la République lors d'un discours au sommet de Copenhague, jeudi 17 décembre 2009. « On n'est pas là pour un colloque mais pour prendre des décisions », justifie Nicolas Sarkozy.
« Nicolas Sarkozy et Lula da Silva vont se rencontrer puis donner une conférence de presse commune. J'attends de cette rencontre des idées créatives pour rompre les blocages en cours des négociations », déclare Sergio Barbossa Serra, l'ambassadeur brésilien pour les changements climatiques, dans un entretien à l'AEF, jeudi 17 décembre 2009, la veille de la clôture du sommet de Copenhague. C'est le premier jour de négociations entre chefs d'État. Elles succèdent aux négociations ministérielles qui ont eu lieu depuis mardi 15 décembre au soir, et qui, elles-mêmes, ont succédé aux négociations techniques qui ont débuté lundi 7 décembre. Deux voies officielles de négociations sont toujours ouvertes : celle de l'AWG-LCA sur l'action de coopération à long terme et celle de l'AWG-KP sur le protocole de Kyoto.
« Dans le contexte d'un accord fort, les États-Unis acceptent de rejoindre le fonds de 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 afin de lutter contre les changements climatiques, mais à condition qu'il y ait un effort commun », déclare Hillary Clinton, la secrétaire d'État américaine, jeudi 17 décembre 2009, lors du sommet de Copenhague. Ce fonds décrit comme « multilatéral » doit comprendre « des financements pour les forêts » et pour « les pays les plus vulnérables et les plus pauvres ». Il pourra « inclure des financements alternatifs ».
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :