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La décision de justice concernant l'occupation d'un immeuble vide de la place des Vosges, dans le 4e arrondissement de Paris, par le collectif Jeudi noir, est reportée au mercredi 6 janvier. La mise en délibéré a été renvoyée « au motif que la présidente du tribunal d'instance du 4e arrondissement est également juge des tutelles de madame Cottin », la propriétaire de l'hôtel particulier, âgée de 87 ans, indique à AEF Habitat et Urbanisme Stéphane Roques, habitant du squat et membre de Jeudi noir, mercredi 30 décembre 2009. Le tribunal de grande instance accède donc à la demande de l'avocat du collectif, qui demandait le « dépaysement » de l'audience. Celle-ci aura donc lieu le mercredi 6 janvier 2010 à 11h30 au tribunal d'instance du 5e arrondissement et non plus du 4e arrondissement.
Une quinzaine de représentants d'associations vient d'envoyer par courrier à l'Élysée une liste de 20 bâtiments parisiens vides à réquisitionner, après avoir été empêchés par les forces de l'ordre d'approcher de la présidence, mardi 22 décembre 2009. Les membres du Dal (Droit au logement), du collectif Jeudi Noir, du Copaf (Collectif pour l'avenir des foyers) et du CDSL (Comité des sans logis) demandent à Nicolas Sarkozy de « réquisitionner tous les bâtiments listés qui appartiennent au privé, à des banques ou à des compagnies d'assurance » mais aussi au public, comme l'hôpital Laennec, situé rue de Sèvres (7e arrondissement), explique à AEF Habitat et Urbanisme Julien Bayou, de Jeudi Noir. « Dans ces bâtiments, on peut loger un bon millier de personnes en hébergement, ou 400 à 500 personnes en logement pérenne », estime-t-il.
Le collectif « Jeudi noir » occupe un immeuble de 1 800 m2 au 14 rue de la Bonne graine à Paris (XIème) depuis le 22 août 2009 afin de dénoncer « la crise du logement étudiant ». « Ce bâtiment, vide depuis plusieurs années, appartenait à La Poste, avant d'être racheté récemment par la société Adoma (ex-Sonacotra) qui doit y créer un foyer pour travailleurs migrants », précise le collectif, qui dit « militer pour le droit au logement des précaires et des étudiants ».