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Le nouveau dispositif législatif créant une taxe carbone sera « discuté devant le Parlement en février », après sa présentation en conseil des ministres le 20 janvier, assure dimanche 3 janvier 2010 le ministre du Budget Éric Woerth sur l'antenne d'Europe 1. Il sera intégré au « collectif budgétaire » qui comprendra également les mesures de mise en œuvre du « grand emprunt » dont les principales lignes ont été présentées par le président de la République Nicolas Sarkozy le 14 décembre dernier (L'AEF n°279712).
L'objectif de la contribution carbone « n'est aucunement remis en cause par la décision du Conseil constitutionnel », estiment mercredi 30 décembre 2009 le ministre du Développement durable Jean-Louis Borloo et la secrétaire d'État à l'Écologie Chantal Jouanno dans un communiqué. Au contraire, « celui-ci en valide le principe et la compensation octroyée aux ménages ». « Ce que nous dit le Conseil constitutionnel, c'est que nous devons mieux réfléchir à la manière de prendre en compte les émissions de certaines entreprises industrielles », ajoute le communiqué du Meeddm (ministère de l'Écologie, de l'Énergie,du Développement durable et de la Mer).
L'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir estime mercredi 30 décembre 2009 que l'annulation de la taxe carbone par le Conseil constitutionnel (L'AEF n°278796) représente une « opportunité pour une vraie fiscalité verte » et la Fnaut (Fédération nationale des associations d'usagers des transports) considère que c'est « l'occasion de remanier profondément le dispositif d'application de la taxe ». Le Premier ministre François Fillon a déjà annoncé qu'un nouveau texte sera présenté en conseil des ministres le 20 janvier.
La CGPME (Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprise) ainsi que la FNTR (Fédération nationale des transports routiers) estiment mercredi 30 décembre 2009 que le Conseil constitutionnel, qui a invalidé mardi la taxe carbone du fait d'un trop grand nombre d'exemptions (L'AEF n°278796), « valide au contraire le principe » des réductions du taux de la taxe carbone.
Suite à l'annulation de la taxe carbone par le Conseil constitutionnel (L'AEF n°278796), l'ONG Agir pour l'environnement estime que « de cette censure doit naître une véritable contribution climat-énergie dont la valeur et l'assiette doivent être revues et élargies », mercredi 30 décembre 2009. Le Conseil constitutionnel, saisi par les députés socialistes le 22 décembre (L'AEF n°278980), a invalidé mardi les dispositions du PLF(projet de loi de finances) 2010 et du PLFR (projet de loi de finances rectificatif) 2009 relatives à la contribution carbone, estimant que les multiples exemptions prévues par le dispositif sont contraires au principe d'égalité.
Suite à l'annulation de la taxe carbone par le Conseil constitutionnel (L'AEF n°278980), François Fillon « prend acte de l'invalidation du mécanisme envisagé », le PS exprime sa « satisfaction » et les Verts se félicite que la « fumisterie de la taxe carbone version Sarkozy » ait été « confirmée » par les Sages, mercredi 30 décembre 2009. Le Conseil constitutionnel, saisi par les députés socialistes le 22 décembre (L'AEF n°278980), a invalidé mardi les dispositions du PLF(projet de loi de finances) 2010 et du PLFR (projet de loi de finances rectificatif) 2009 relatives à la contribution carbone, estimant que les multiples exemptions prévues par le dispositif sont contraires au principe d'égalité.
Les députés socialistes ont déposé, mardi 22 décembre 2009, un recours devant le Conseil constitutionnel contre le PLF (projet de loi de finances) 2010, adopté par les parlementaires vendredi (L'AEF n°279216). Le groupe politique, qui formule un recours pour la première fois depuis 2005 à l'encontre d'un projet de loi de finances initiale, considèrent que plusieurs dispositions du projet de loi sont inconstitutionnelles, notamment sur la redistribution de la contribution carbone.