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Le onzième congrès national de l'ISNAR-IMG (Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale), qui se tient les 8 et 9 janvier 2010 à Nantes, est l'occasion, pour les internes de médecine générale, de débattre des pistes ouvertes par la loi HPST. Au sujet de la démographie médicale, le syndicat qualifie le contrat santé solidarité, prévu par la loi HPST, de mesure « palliative, à court terme, en attendant des solutions efficaces et pérennes ». Pierre Chaput, le porte-parole de l'ISNAR-IMG, revient pour AEF sur ce contrat santé solidarité, mais aussi sur les raisons de la non-installation des jeunes médecins diplômés.
« Maisons de santé : la panacée ? », tel sera le thème d'un des ateliers organisés vendredi 8 janvier 2010 à Nantes lors du onzième congrès de l'ISNAR-IMG, le syndicat des internes de médecine générale, présidé par Bastien Balouet. Invitée à participer à cet atelier, Annick Touba, présidente du Sniil (Syndicat national des infirmiers et infirmières libéraux), est également membre de la mission ministérielle sur les maisons de santé, dont le rapport doit être remis courant janvier à Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, Fadela Amara, secrétaire d'État chargée de la politique de la Ville, et Hubert Falco, secrétaire d'État à l'aménagement du Territoire. Annick Touba rappelle dans un entretien à l'AEF les objectifs de cette mission à laquelle ont également participé le professeur Guy Vallancien, chirurgien urologue à l'Institut mutualiste Montsouris, le sénateur Jean-Marc Juilhard (UMP, Puy-de-Dôme), auteur d'un rapport sur l'accueil des jeunes enfants en milieu rural, et Bérangère Crochemore, ancienne présidente de l'ISNAR-IMG.
Un projet de décret d'application de la loi HPST « fixant les conditions et les modalités de mise en oeuvre des contrats santé solidarité » a été transmis pour concertation aux syndicats médicaux. Il fixe notamment le montant de la contribution forfaitaire annuelle que devra payer les médecins qui refusent de signer un contrat santé solidarité : il est égal au plafond mensuel de la sécurité sociale (2 859 euros en 2009) lorsque que ce médecin est installée en zone sur-dotée, mais il est inférieur de 25 % à ce plafond si le médecin est installé dans une zone dont le niveau de dotation est « immédiatement inférieur