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« A ma connaissance, il n'a jamais été question de 'quotas' de boursiers, mais d'objectifs et d'ambitions », indique Paul Jacquet, président de la Cdefi, dans une réaction à la polémique suscitée par la CGE sur son opposition aux quotas de boursiers (AEF n°278644). « Dans l'ensemble des écoles d'ingénieurs, moins d'un étudiant sur deux vient d'une classe préparatoire », précise-t-il, ajoutant qu' « avec leurs 26 % de boursiers en moyenne sur l'ensemble des écoles d'ingénieurs, celles-ci participent activement à la diversification du recrutement des entreprises ». Dans un communiqué, la Cdefi soutient « la mise en place de procédures de recrutement sélectives et spécifiques selon le public visé. L'expérience montre que diversité et sélection s'enrichissent mutuellement sans desservir la qualité de nos formations, dont le taux d'insertion professionnelle reste de l'ordre de 90 % deux mois après l'obtention du diplôme d'ingénieurs. » Paul Jacquet répond aux questions d'AEF.
« Je souhaite que dès cette année, nous travaillions avec les grandes écoles à la question du coût de l'inscription aux concours, car ça coûte très cher, parfois 500-600 euros », déclare Valérie Pécresse jeudi 7 janvier sur RTL. « Je souhaite la gratuité de l'inscription aux concours pour les étudiants boursiers (…). Je souhaite que l'on génère des moyens supplémentaires qui permettront aux écoles d'assumer financièrement cette gratuité. (…) Nous avons la volonté de le faire dès juin 2010. (…) L'État est prêt à y mettre les moyens, pour les écoles qui sont sous tutelle publique. »
« Dire qu'avoir plus de personnes défavorisées qui ont accès à nos grandes écoles est un facteur d'affaiblissement du niveau général et de la qualité d'enseignement reçu est une adultération et un propos absolument scandaleux », estime Yazid Sabeg, commissaire à la diversité et à l'égalité des chances, dans une interview à France Inter le 4 janvier 2010, en réaction aux récentes déclarations de la CGE s'opposant aux quotas de boursiers (AEF n°278644). « Les pauvres ne menacent pas la qualité de nos écoles et des élèves qui en sortent. La CGE est soumise à une politique qui est impulsée au plus haut niveau de l'État. Il y a un gouvernement qui conduit la politique éducative de ce pays. Il y a un financement public important de ces écoles, de la part des CCI et de l'État. Elle sont soumises à une ligne politique, qui aujourd'hui est de faire de l'ouverture sociale un enjeu fondamental de la politique éducative. Il faut le rappeler à la CGE et à son président. »
« Je suis contre les quotas à l'entrée dans les grandes écoles, parce que je suis garante de la qualité de la sélection des élèves qui vont être recrutés dans ces grandes écoles. Mais, ça n'exclut pas le volontarisme, ça n'exclut pas l'envie de changer les choses », indique Valérie Pécresse sur Europe 1, mardi 5 janvier 2010, réagissant à la prise de position de la CGE sur la question des boursiers en classes préparatoires et dans les grandes écoles (AEF n°278644). La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avait déclaré, le 10 novembre 2009, qu'elle souhaitait que « le nombre de boursiers dans l'ensemble des grandes écoles soit porté à 30 % » (AEF n°291365).
« La CGE désapprouve d'une manière générale la notion de 'quotas' et réaffirme que les niveaux des concours doivent être les mêmes pour tous, tout en reconnaissant que des soutiens individualisés doivent être apportés aux candidats issus de milieux défavorisés pour les aider à réussir des épreuves qui peuvent leur sembler plus difficiles parce que leur contexte familial ne les y a pas préparés », écrivent Jean-Pierre Helfer, président de la commission « diversité » de la CGE, et Pierre Tapie, président de la CGE, dans l'édition de janvier 2010 du magazine de l'association, « Grand angle ». « Toute autre politique amènerait inévitablement d'une part la baisse du niveau moyen, mais d'autre part l'identification par les employeurs, parmi les profils de sortie, que toutes les voies d'entrée dans la même école ne se valent pas. Ce pourrait être le cas avec un système discriminant basé sur un quota de boursiers. »
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :