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« En 2010, nous mettrons en oeuvre les premières étapes de la stratégie régionale d'innovation, avec la restructuration de l'ARI et […] le soutien à trois secteurs-phares générateurs d'activité économique : économie verte, santé et bien-être, humanisme et société », indique à AEF Sophie Rohfritsch, vice-présidente du conseil régional d'Alsace chargée de la commission « recherche, transfert de technologie et enseignement supérieur ». Le budget primitif 2010 de la région adopté le 18 décembre dernier, qui s'élève à 838 millions d'euros (- 3,3 %), consacre 24,28 millions d'euros de crédits de paiement à l'innovation et à la recherche, une enveloppe en hausse de 4,8 % par rapport à l'an dernier. Sur ce montant, la région Alsace affectera en particulier 17,946 millions d'euros à sa politique d'innovation (+ 6,2 % par rapport au budget primitif 2009), dont 9,366 millions en fonctionnement (- 2,5 %) et 8,58 millions d'euros en investissement (+ 17,7 %).
« Il est de la responsabilité de l'université de Strasbourg de se saisir d'un nouveau défi : la création d'un cluster, c'est-à-dire une grappe régionale de la recherche et de l'enseignement supérieur en Alsace », souligne son président Alain Beretz, dans un communiqué de presse du 13 novembre 2009. Cette structure fédérative, qui se veut plus souple qu'un PRES sous forme d'EPCS, serait lancée sur la base de l'engagement prévu au contrat quadriennal 2009-2012 de chacune des deux universités alsaciennes (Strasbourg et Colmar-Mulhouse, AEF n°286629), précise le cabinet du président. Un débat du Conseil économique et social d'Alsace était consacré ce mardi 17 novembre à l'avenir des deux universités d'Alsace et à la création d'un PRES régional.
« Depuis l'élaboration du schéma régional de développement économique en 2006, l'innovation est placée au cœur de notre dispositif », affirme André Reichardt (UMP), récemment élu à la tête du conseil régional d'Alsace. Il s'exprimait lors de la présentation du « diagnostic régional de l'innovation » d'Alsace, présenté lundi 5 octobre 2009 à Strasbourg à plus de 150 entrepreneurs, représentants de l'université et des organismes de recherche, responsables de centres de transfert. Cette « révolution copernicienne » voulue par l'ancien président Adrien Zeller (décédé en août) s'est traduite par la création de l'ARI (agence régionale de l'innovation), le lancement d'un appel à projets R&D entreprises-laboratoires publics et le soutien aux clusters et aux pôles de compétitivité.
Implication des PME, détection et émergence de projets collaboratifs, développement de plates-formes d'innovation, ouverture internationale et relations avec les autres pôles : tels sont les objectifs stratégiques que s'est fixés le pôle Fibres Grand-Est pour 2009-2011, qui ambitionne de « devenir à l'horizon 2015 leader national sur les éco-matériaux ». Le pôle signait son contrat de performance avec les représentants de l'État et des collectivités territoriales d'Alsace et de Lorraine, mardi 23 juin 2009.
« Accroître de 30 % l'effort financier [public et privé] dans le montage des projets R&D collaboratifs » et « contribuer à la création de 1 500 emplois directs et indirects » : tels sont les objectifs que doit atteindre d'ici trois ans le pôle de compétitivité mondial « Alsace Biovalley » (innovations thérapeutiques), selon le « contrat de performance 2009-2011 » signé mercredi 17 juin 2009 avec l'État, la Région Alsace et les autres collectivités territoriales (les deux conseils généraux et les trois agglomérations de Strasbourg, Mulhouse et Colmar). Dans la version « 2.0 » des pôles de compétitivité, ce document est imposé aux pôles « qui ont atteint leur objectif » à l'évaluation de 2008 (L'AEF n°312961).