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« Dans sa forme actuelle, le crédit impôt recherche est aveugle. » Bertrand Monthubert, secrétaire national du PS à l'enseignement supérieur et à la recherche, déclare à AEF que le dispositif fiscal encourageant la R&D des entreprises est « révélateur du décalage flagrant entre les aides que l'on accorde à la recherche privée et les résultats qu'elles produisent ». « Totalement coupé d'une véritable politique industrielle, il finance des programmes redondants et concurrents lancés par plusieurs grandes entreprises sur les mêmes sujets », regrette-t-il. Selon lui, « si le crédit impôt recherche était bien ciblé et évalué, il bénéficierait davantage aux PME, qui en ont un vrai besoin, et à des programmes communs de R&D de grandes entreprises capables de préparer l'avenir industriel du pays, comme le véhicule électrique par exemple ». Le secrétaire national pense qu' « il est indispensable de procéder à une évaluation sérieuse de la mesure » et se dit partisan de « la réorienter de manière plus ciblée au bénéfice des PME ».
« Les choix annoncés (…) par le président de la République ne sont pas satisfaisants », déclare Bertrand Monthubert, secrétaire national du PS chargé de la recherche et de l'enseignement supérieur, dans un communiqué diffusé lundi 14 décembre 2009. Réagissant aux arbitrages présidentiels sur le grand emprunt rendus le même jour (AEF n°279711 et n°279713), il estime que « l'investissement de la droite dans l'enseignement supérieur et la recherche n'est qu'un mirage ».
« En France, parmi les bacheliers, la proportion de ceux qui se dirigent vers des études supérieures est en baisse depuis plusieurs années », s'inquiète Bertrand Monthubert, secrétaire national du PS à l'enseignement supérieur et à la recherche, jeudi 1er octobre 2009, lors d'une conférence de presse pour « dénoncer l'échec de l'action gouvernementale ». « Le taux de poursuite des bacheliers dans le supérieur est un bien meilleur indicateur que celui du nombre des inscrits. Or, on constate que, malgré la crise, ce taux diminue en France, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis », assure Bertrand Monthubert, citant des données du ministère de l'Enseignement supérieur.
« Le crédit impôt recherche ne doit pas servir à payer les bonus des traders ! », déclare Bertrand Monthubert, secrétaire national du PS à la recherche et à l'enseignement supérieur, dans un communiqué diffusé mercredi 26 août 2009. Ayant « récemment découvert » que les banques perçoivent « une part importante » du crédit impôt recherche (AEF n°297238), le Parti socialiste « réclame une évaluation scientifique sérieuse de l'impact du CIR sur la recherche ».
Le groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis annonce la réorganisation de sa recherche et développement, mardi 30 juin 2009. En France, cette réorganisation passe par la fermeture de quatre sites de recherche sur douze, dont les activités vont être transférées vers d'autres centres plus importants. Le groupe ne procédera à « aucun licenciement ». Il « envisage un plan de départs volontaires » qui devrait concerner 850 chercheurs, « dont 500 en 2009 » précise-t-on de source syndicale. La réorganisation concerne également « les activités précliniques de certains sites en Espagne, au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Japon », précise le groupe, qui emploie 19 000 personnes au total en R&D dans le monde. Le détail du plan de réorganisation doit être rendu public le 29 juillet 2009, à l'occasion de la présentation des résultats semestriels.