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« L'objectif que j'avais fixé de 30 % de boursiers dans chaque lycée à classe préparatoire est d'ores et déjà en passe d'être atteint, avec un an d'avance sur le calendrier. L'étape suivante est de parvenir à ce même taux, 30 %, dans chaque grande école : je dis bien dans chaque grande école. Mais également, car ce sont des secteurs où la reproduction sociale est tout aussi importante, dans les études de droit ou de médecine », déclare Nicolas Sarkozy, le 11 janvier 2010 , lors de ses voeux au monde de l'éducation et de la recherche prononcés sur le campus de Supélec, à Saclay. « Je vous le dis sans détours : je ne comprends pas les réticences qui se sont exprimées ces derniers jours sur le sujet, elles sont invraisemblables et déplacées. Tout doit être mis en œuvre au contraire pour faire comprendre à tous les jeunes que les grandes écoles, ce n'est pas réservé à quelques initiés, à quelques enfants de la grande bourgeoisie. Les grandes écoles, c'est pour tout le monde : pourvu que l'on travaille, pourvu que l'on ait du talent ! ». Il a également évoqué l'évolution de la gouvernance des universités (AEF n°278233)et les organismes de recherche (AEF n°278234).
« Comme l'ont récemment suggéré un certain nombre de responsables universitaires, je trouve par exemple qu'il n'est pas normal que tous les membres des conseils d'administration d'universités autonomes, y compris les personnalités extérieures, ne puissent participer à cet acte décisif qu'est l'élection du président d'université. » C'est ce que déclare Nicolas Sarkozy, à l'occasion de ses voeux au monde de l'Éducation et de la Recherche prononcé à Supélec sur le plateau de Saclay (Essonne), lundi 11 janvier 2010. « En intégrant des personnalités extérieures dans les conseils d'administration, la LRU ouvre les universités au monde extérieur. C'est en ouvrant davantage l'université sur la société, sur l'économie, sur son territoire et sur la vie de la cité, que nous lui permettrons d'offrir un service public de qualité, mieux adapté aux attentes des étudiants, aux besoins de notre pays, et à l'ouverture d'esprit que réclame l'universalité du savoir », poursuit-il. Le chef de l'État est également revenu sur la polémique soulevée par la CGE sur les quotas de boursiers dans les grandes écoles (AEF n°278232) et les réformes en cours dans la recherche (AEF n°278234).
« Je le dis clairement, les organismes de recherche doivent faire évoluer leur mission et accompagner sans réserve l'émergence des universités qui auront su se doter d'une véritable politique scientifique », déclare Nicolas Sarkozy lors de ses voeux au monde de l'éducation et de la recherche, lundi 11 janvier 2010. « Cessons d'agiter des épouvantails ! Il ne s'agit ni de démanteler tel ou tel organisme, ni de confier la responsabilité de la recherche fondamentale aux entreprises », martèle le président de la République dans un discours prononcé à Supélec (plateau de Saclay). Au-delà des problématiques de recherche, il a abordé à cette occasion l'évolution de la gouvernance des universités (AEF n°278233) et la place des boursiers dans les grandes écoles (AEF n°278232).
« Je souhaite que dès cette année, nous travaillions avec les grandes écoles à la question du coût de l'inscription aux concours, car ça coûte très cher, parfois 500-600 euros », déclare Valérie Pécresse jeudi 7 janvier sur RTL. « Je souhaite la gratuité de l'inscription aux concours pour les étudiants boursiers (…). Je souhaite que l'on génère des moyens supplémentaires qui permettront aux écoles d'assumer financièrement cette gratuité. (…) Nous avons la volonté de le faire dès juin 2010. (…) L'État est prêt à y mettre les moyens, pour les écoles qui sont sous tutelle publique. »
« Le concours n'est pas bon dans l'absolu ! », estime Richard Descoings, directeur de Sciences Po Paris au micro de France Inter, mercredi 6 janvier 2010, au cours d'un débat qui l'a opposé à Pierre Tapie, président de la CGE. « Il permet juste de vérifier, à un moment donné, que les jeunes qui se présentent sont les mieux formés à ce concours. Il ne dit pas grand-chose sur la qualité intellectuelle, ou sur des compétences autres que scolaires. » Une position inverse à celle de la CGE, qui plaide au contraire pour que tous les étudiants, quelle que soit leur origine, « puissent passer par les mêmes dispositifs que les autres ». Pour Pierre Tapie, les concours nécessitent « un entraînement athlétique pendant de longues années » et ceux-ci ont une grande valeur, « notamment sur la scène internationale ». La CGE a diffusé récemment un texte dans lequel elle s'oppose aux « quotas » d'étudiants boursiers (AEF n°278644), texte qui a suscité de nombreuses réactions.
« Je suis contre les quotas à l'entrée dans les grandes écoles, parce que je suis garante de la qualité de la sélection des élèves qui vont être recrutés dans ces grandes écoles. Mais, ça n'exclut pas le volontarisme, ça n'exclut pas l'envie de changer les choses », indique Valérie Pécresse sur Europe 1, mardi 5 janvier 2010, réagissant à la prise de position de la CGE sur la question des boursiers en classes préparatoires et dans les grandes écoles (AEF n°278644). La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avait déclaré, le 10 novembre 2009, qu'elle souhaitait que « le nombre de boursiers dans l'ensemble des grandes écoles soit porté à 30 % » (AEF n°291365).
« La CGE désapprouve d'une manière générale la notion de 'quotas' et réaffirme que les niveaux des concours doivent être les mêmes pour tous, tout en reconnaissant que des soutiens individualisés doivent être apportés aux candidats issus de milieux défavorisés pour les aider à réussir des épreuves qui peuvent leur sembler plus difficiles parce que leur contexte familial ne les y a pas préparés », écrivent Jean-Pierre Helfer, président de la commission « diversité » de la CGE, et Pierre Tapie, président de la CGE, dans l'édition de janvier 2010 du magazine de l'association, « Grand angle ». « Toute autre politique amènerait inévitablement d'une part la baisse du niveau moyen, mais d'autre part l'identification par les employeurs, parmi les profils de sortie, que toutes les voies d'entrée dans la même école ne se valent pas. Ce pourrait être le cas avec un système discriminant basé sur un quota de boursiers. »