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« L'UE doit devenir une véritable Union pour l'innovation : ma tâche sera de placer la recherche, l'innovation et la science au coeur des politiques européennes », déclare Maire Geoghegan-Quinn, commissaire européenne irlandaise désignée à la Recherche et l'Innovation, à son audition devant la Commission Itre (industrie, recherche et énergie) du Parlement européen, mercredi 13 janvier 2010 (AEF n°280892). « Achever l'espace européen de la recherche, relever des défis majeurs (changement climatique, efficacité énergétique, vieillissement...) et créer une culture de recherche et d'innovation » sont les trois priorités qu'elle a proposées pour son mandat. Suite à une question sur un « éventuel antagonisme » entre son portefeuille et celui de l'industrie et de l'entrepreneuriat, elle indique que « l'innovation traverse tous les domaines politiques à la Commission européenne » et qu'elle « aura le rôle particulièrement important de mettre en place cette politique d'innovation transversale dans des domaines tels que l'économie numérique, l'entreprise ou l'emploi ».
« Sur une enveloppe totale de 141 milliards d'euros, plus de 64 milliards, soit 45 %, seront consacrés à des mesures se rapportant à la recherche, à l'éducation et à l'innovation », indique la Commission européenne, après que le parlement a adopté le budget 2010 de l'UE, le 17 décembre 2009. Il s'agit d'une augmentation de 3,3 % par rapport à 2009. La commission européenne précise que le budget 2010 « privilégie les dépenses en faveur de l'emploi et de l'économie ». En 2010, près de 15 milliards d'euros seront consacrés aux mesures en matière de recherche et de compétitivité,dont 7,5 milliards d'euros pour le 7e PCRD (+ 12 %).
Les ministres européens de la recherche plaident auprès de la Commission européenne pour « plus de simplification » des règles du PCRD, « une révision du cadre financier », « moins de lourdeur administrative » et « une relation dans la recherche basée sur la confiance », rapporte Tobias Krantz, ministre suédois de la recherche et président du conseil « compétitivité » recherche du jeudi 3 décembre 2009. Cette demande de simplification a été inscrite dans les conclusions sur les futures priorités post-2010 (suite de la stratégie de Lisbonne) pour la recherche et l'innovation, que les ministres ont adoptées. Figure aussi dans ces priorités le souhait d'un « renforcement des liens dans le triangle de la connaissance entre éducation, recherche et innovation » et de la mise en place « d'indicateurs pour mesurer les progrès dans le domaine de la recherche et de l'innovation en Europe ».