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« Selon le président de la République, il faut laisser à chaque université le choix de son fonctionnement », notamment sur la participation des personnalités extérieures à l'élection du président d'université, indique Lionel Collet, président de la CPU, suite à un entretien d'une quinzaine de présidents d'universités autonomes (1) avec Nicolas Sarkozy et la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, vendredi 15 janvier 2010 (AEF n°277905). A l'occasion de ses voeux au monde l'éducation et de la recherche le 11 janvier dernier, Nicolas Sarkozy avait estimé anormal que « tous les membres des conseils d'administration d'universités autonomes, y compris les personnalités extérieures, ne puissent participer à cet acte décisif qu'est l'élection du président d'université » (AEF n°278233).
« Comme l'ont récemment suggéré un certain nombre de responsables universitaires, je trouve par exemple qu'il n'est pas normal que tous les membres des conseils d'administration d'universités autonomes, y compris les personnalités extérieures, ne puissent participer à cet acte décisif qu'est l'élection du président d'université. » C'est ce que déclare Nicolas Sarkozy, à l'occasion de ses voeux au monde de l'Éducation et de la Recherche prononcé à Supélec sur le plateau de Saclay (Essonne), lundi 11 janvier 2010. « En intégrant des personnalités extérieures dans les conseils d'administration, la LRU ouvre les universités au monde extérieur. C'est en ouvrant davantage l'université sur la société, sur l'économie, sur son territoire et sur la vie de la cité, que nous lui permettrons d'offrir un service public de qualité, mieux adapté aux attentes des étudiants, aux besoins de notre pays, et à l'ouverture d'esprit que réclame l'universalité du savoir », poursuit-il. Le chef de l'État est également revenu sur la polémique soulevée par la CGE sur les quotas de boursiers dans les grandes écoles (AEF n°278232) et les réformes en cours dans la recherche (AEF n°278234).
« Les décisions ne sont pas complètement arbitrées à ce stade sur la dotation en capital attribuée aux campus d'excellence. Il n'est pas impossible que nous acceptions qu'une partie de cette dotation puisse être consommée directement parce que l'université doit investir rapidement dans certains projets », indique Valérie Pécresse, sur France Inter, mardi 15 décembre 2009. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche réagit aux annonces du président de la République sur les 8 milliards d'euros attribués à 5 à 10 campus d'excellence dans le cadre du grand emprunt national (AEF n°279713).
11 milliards d'euros seront attribués à l'enseignement supérieur et à la formation dans le cadre de l'emprunt national, annonce Nicolas Sarkozy lundi 14 décembre 2009. « Notre objectif est très simple, nous voulons les meilleures universités du monde », déclare le président de la République. Sur ces 11 milliards d'euros, 7,7 milliards sont attribués à 5 à 10 campus d'excellence ; 1,3 milliard sont destinés à l' « opération campus » et 1 milliard à Saclay. La formation professionnelle (apprentissage) bénéficiera de 500 millions d'euros de même que les internats d'excellence. Interrogée par AEF sur le pilotage du dispositif, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, indique qu'il « faut donner le pouvoir aux acteurs dans le cadre d'une contractualisation ». Elle précise que les fonds seront affectés « aux structures de coopération juridiquement solides, après une sélection rigoureuse. » « Il n'y aura pas un milliard d'euros pour une structure à gouvernance faible », ajoute-t-elle. Elle précise par ailleurs que dans ce nouveau contexte, elle a demandé à Philippe Aghion d'accélérer la remise de son rapport (AEF n°288263).
« Je ne reviendrai pas » sur la loi sur l'autonomie des universités, déclare Nicolas Sarkozy, jeudi 14 mai 2009, à l'occasion d'un discours sur les auto-entrepreneurs au palais de l'Élysée. Il y va « de l'intérêt de nos étudiants, de nos universités », poursuit le président de la République selon qui l'enseignement supérieur français bénéficie, grâce notamment au « plan campus », d' « un effort budgétaire sans précédent ».
Benoist Apparu, député UMP de la Marne, a retiré sa proposition de loi visant à faire participer les personnalités extérieures des conseils d'administration d'université à l'élection du président (L'AEF n°297742), mardi 12 mai 2009. « Ce texte n'arrive pas au bon moment », explique à l'AEF le député, ancien rapporteur de la loi LRU à l'Assemblée nationale. « Ce n'est pas utile d'agiter un nouveau chiffon rouge dans le contexte actuel déjà tendu dans les universités. Mais sur le fond, je ne renonce pas. ». Il envisage ainsi de déposer à nouveau sa proposition de loi à la rentrée.
Benoist Apparu, député UMP de la Marne et ancien rapporteur de la loi LRU, a déposé une proposition de loi à l'Assemblée nationale le 5 mai 2009, qui vise à faire participer les membres non élus du conseil d'administration à l'élection du président de l'université. Actuellement, les personnalités extérieures du CA sont « exclues » de l'élection du président, « dans la mesure où ce sont les présidents d'université qui les nomment pour l'essentiel, l'exception concernant les personnalités désignées par les collectivités territoriales », indique le député dans son exposé des motifs. Ainsi, la proposition de loi supprime « la qualité d'élu comme condition nécessaire à la participation à cette élection ».