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Le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies renouvelables) est « un excellent organisme de recherche », dont la compétence « est incontestable dans les domaines qui sont les siens, nucléaires et non nucléaires ». C'est l'appréciation de l'Aeres dans son rapport sur le CEA, rendu public mercredi 20 janvier 2010. Le comité d'experts était présidé par Jean-Claude Lehmann, ancien directeur de la R&D à Saint-Gobain. L'organisme bénéficie d'une gouvernance « très organisée », qui lui permet de « planifier, suivre et évaluer un ensemble extrêmement divers d'activités civiles et militaires, de recherche et de développement ». Sa gestion des ressources humaines « est efficace ». Cependant, l'Aeres observe que « les qualités mêmes du CEA font qu'il se voit confier des missions de plus en plus nombreuses et de plus en plus diverses ». Des évolutions « sont donc inévitables ».
Le CEA (Commissariat à l'énergie atomique) va changer de dénomination et devenir le « Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies renouvelables ». Nicolas Sarkozy l'a annoncé lors de son discours sur le « grand emprunt », lundi 14 décembre 2009. « La nouvelle dénomination permet de mieux refléter les domaines de recherches menées par le CEA depuis plusieurs années dans le domaine des énergies bas carbone : nucléaire mais aussi solaire, production d'hydrogène, piles à combustible, stockage de l'électricité pour l'habitat et le transport, transformation de la biomasse en biocarburants », explique le CEA à l'issue du discours présidentiel.
Le CEA et le CNRS annoncent la création de deux « comités de coordination thématique » ou CCT, l'un dans le domaine de la physique nucléaire et des hautes énergies, l'autre sur les très grandes infrastructures de recherche, vendredi 4 décembre 2009. Dans ces deux domaines, « il s'agit de formaliser des coordinations qui existaient déjà », indique à AEF Étienne Augé, directeur scientifique adjoint de l'IN2P3 du CNRS, qui a participé à la mise en place des CCT. Il précise que les comités « sont des organes consultatifs et ne seront pas décisionnaires ». Leurs membres respectifs ne sont pas encore nommés.
La subvention civile « récurrente » du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) s'établit à 1,09 milliard d'euros au PLF (projet de loi de finances) 2010, contre 1,04 milliard d'euros en 2009. C'est ce qu'indique le PAP (projet annuel de performances) de la Mires (Mission interministérielle recherche et enseignement supérieur) qui présente le projet de budget 2010 pour chacun des programmes de la mission, dont le programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires ». Le CEA consacrera 72,4 millions d'euros aux grandes infrastructures de recherche contre 63 millions l'an passé. Il bénéficie par ailleurs d'un transfert de crédits de 61,9 millions d'euros afin d'assumer la contribution directe de l'État, en augmentation de 15 millions d'euros, à l'agence Iter-France, portée par le CEA.
« Nous approuvons les orientations fixées par la lettre de mission de Bernard Bigot, nouvel administrateur général du CEA », déclare Dominique Ghaleb, élu de la CGT au conseil d'administration de l'organisme de recherche. Néanmoins, le syndicaliste s'inquiète de l'évolution des financements du CEA, dont le budget dépend largement des contrats signés avec des industriels. Son collège, Marc Wojtowicz, secrétaire de la coordination nationale CGT du CEA, revient sur le score obtenu par la CGT lors des élections au CA en mai dernier : « Si l'on considère les cadres et les non cadres, nous obtenons 27,2 % des voix contre 27,8 % à la CFDT. » Il critique la politique de recrutement du CEA et déplore la signature d'un accord concernant les fins de carrières, en juillet 2009. Dominique Ghaleb et Marc Wojtowicz répondent aux questions d'AEF.
Le projet Giant (Grenoble institute of nanotechnologies) a l'ambition de faire du polygone scientifique de Grenoble « un MIT à la française », déclare son initiateur, Jean Therme, directeur de la technologie du CEA (Commissariat à l'énergie atomique) et directeur du CEA Grenoble, jeudi 3 septembre 2009, à l'université d'été du Medef (AEF n°291808). Au total, le projet mobilise un investissement de 1,2 milliard d'euros sur six ans pour qu'à l'horizon 2015 les 220 hectares du site accueillent 10 000 chercheurs, 10 000 étudiants, 7 000 emplois industriels et 10 000 habitants.
Le CEA, le CNRS et l'IFP créent « l'Alliance nationale de coordination de la recherche pour l'énergie », baptisée « Ancre », indiquent les ministères du Développement durable, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et le secrétariat d'État à l'Écologie, jeudi 30 juillet 2009. Cette alliance « vise à mieux coordonner et à renforcer l'efficacité des recherches sur l'énergie menées par les divers organismes publics nationaux ». Elle participera « à la mise en œuvre de la stratégie française de recherche et développement dans ce secteur, et à l'Alliance européenne sur la recherche en énergie (European energy research alliance, ou EERA) ».
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".