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« Les alliances sont un moyen pour les organismes de recherche de marginaliser les universités », déclare Jean-Charles Pomerol à AEF. Le président de l'UPMC (Paris-VI) estime que les alliances sont « voulues par les organismes pour faire du lobbying auprès de l'ANR ». En effet, « certains aimeraient qu'existent des programmes réservés aux alliances », assure-t-il. « Peut-être que les présidents d'université n'ont pas tout de suite compris l'enjeu des alliances, mais il faut absolument que nous ayons notre mot à dire », insiste-t-il. En France, « on cherche à influencer les agences qui distribuent de l'argent, ce qui revient à fausser le jeu. C'est auprès des parlementaires qu'il faudrait faire du lobbying pour défendre la recherche et l'innovation », estime-t-il.
La CPU (Conférence des présidents d'université) plaide pour la création d'une « alliance » dans les champs des humanités, sciences humaines et sociales, jeudi 21 janvier 2010. Elle l'affirme dans une position adoptée en séance plénière : « L'étendue de ce champ, l'importance des enjeux et la qualité de la formation et de la recherche en ce domaine justifient la création d'une alliance. » Le terme d'alliance prend ici « toute sa richesse sémantique, impliquant une réelle solidarité entre les alliés afin de parvenir à un objectif partagé : accroître la qualité et la reconnaissance des recherches dans le champ des humanités, sciences humaines et sociales, développer leurs aspects pluridisciplinaires, enraciner leurs concepts au sein de nos sociétés, en interaction étroite avec tous les autres champs disciplinaires ». Valérie Pécresse s'est déclarée favorable à une telle alliance en début de semaine (AEF n°277907).
La Curif (Coordination des universités de recherche intensive françaises) est « satisfaite des propositions de la CPU pour améliorer le modèle d'allocation des moyens, elle les soutient complètement », déclare à AEF Jean-Charles Pomerol, jeudi 9 juillet 2009. La CPU a présenté ses revendications pour « corriger » le nouveau modèle d'allocation des moyens, le 3 juillet dernier (AEF n°291724). Le président de l'UPMC (Paris-VI) estime que la Curif a « contribué à infléchir les positions de la CPU dans le sens d'une meilleure prise en compte des besoins des universités de recherche intensive et de leurs laboratoires ».
La Curif (Coordination des universités de recherche intensive françaises), réunie le 16 avril 2009, « réaffirme son exigence de modification du système d'allocation des moyens Sympa pour prendre en compte les charges réelles des universités de recherche intensive », indique-t-elle le 5 mai 2009.