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« Il reste encore à définir le statut de la métropole autrement que par des critères strictement démographiques en prenant en compte notamment la qualité de vie et ce que j'appelle le « fait métropolitain », c'est à dire le travail en réseau, la coopération dans les domaines politiques, économiques, sociaux ou encore environnementaux. » Michel Destot, président de l'AMGVF (Association des maires des grandes villes de France), s'exprime lors des voeux de l'association, mercredi 27 janvier 2010. Également député-maire PS de Grenoble, il revient sur le projet de réforme des collectivités territoriales discuté par les sénateurs depuis le 19 janvier. L'AMGVF souhaite ainsi que « le seuil de création des métropoles soit abaissé de 450 000 à 400 000 habitants ».
Le gouvernement lance un site internet sur la réforme des collectivités territoriales, vendredi 22 janvier 2010. « Ce site explique le contenu de la réforme proposée par le gouvernement, répond aux questions les plus fréquemment posées par les élus locaux et comporte les discours, les rapports et les projets de loi », précise dans un communiqué Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Parallèlement, Christine Lagarde, ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi, s'est entretenue, jeudi 21 janvier, avec les quatre parlementaires (1) chargés par le Premier ministre d'accompagner Bercy dans l'application de la réforme de la fiscalité locale et de préparer la mise en oeuvre de la clause de réexamen prévue par la loi de finances pour 2010 (AEF Habitat et Urbanisme n°278572).
« La création des métropoles est liée à un double constat de montée en puissance du fait urbain, réclamant la mise en oeuvre de politiques publiques très intégrées, et de compétition entre les grandes agglomérations. » C'est l'une des observations de Charles Guené (UMP, Haute-Marne), le rapporteur de la commission des finances du Sénat saisie pour avis (1) sur le projet de loi de réforme des collectivités territoriales (AEF Habitat et Urbanisme n°278126), dans son rapport publié jeudi 14 janvier 2010. À l'article 5, relatif aux métropoles, la commission propose un amendement établissant « un régime fiscal spécifique aux métropoles, plus intégré que le régime fiscal des communautés urbaines et tirant les conséquences des modifications du panier fiscal du bloc communal, tel qu'il ressort de la loi de finances pour 2010 ». La commission des finances a sélectionné les amendements qui seront présentés par Charles Guené lors de l'examen par les sénateurs en séance publique, à partir du 19 janvier, du texte voté par la commission des lois le 16 décembre 2009 (AEF Habitat et Urbanisme n°278026).
« Nous ne souhaitons supprimer ni les départements ni les régions mais nous voulons en revanche les faire travailler ensemble alors qu'aujourd'hui ils sont souvent en concurrence », indique le sénateur Jean-Jacques Hyest (UMP, Seine-et-Marne) et président de la commission des lois, mercredi 13 janvier 2010. Il s'exprime à l'occasion de la présentation du rapport de la commission rédigé par Jean-Patrick Courtois (UMP, Saône-et-Loire) sur le projet de loi de réforme des collectivités territoriales qui sera discuté en séance publique au Sénat à partir du 19 janvier (AEF Habitat et Urbanisme n°278126). Jean-Jacques Hyest estime que le travail de la commission « s'inscrit dans la logique de décentralisation initiée en 1982 » et « vise à clarifier et à renforcer l'architecture territoriale actuelle peu lisible pour les citoyens et difficile à manoeuvrer pour les élus ». Au contraire, le président (PS) de l'ARF, Alain Rousset appelle au retrait du texte, dénonçant notamment une réforme qui « destabilise les collectivités » et « tue les régions » (AEF Habitat et Urbanisme n°278051).
Le projet de loi réformant les collectivités territoriales qui sera examiné au Sénat à partir du 19 janvier (AEF Habitat et Urbanisme n°278126) et (AEF Habitat et Urbanisme n°278124) « est une entreprise de déstabilisation des collectivités locales [qui] propose la disparition des régions et remet en cause la logique de la décentralisation à la française débutée en 1982 », dénonce Alain Rousset lors des voeux de l'ARF, mercredi 13 janvier 2010, à Paris. Le président (PS) de l'ARF (Association des régions de France) et de la région Aquitaine estime en outre qu'un pan de la réforme en cours (1) souffre d'inconstitutionnalité sur deux points : « la remise en cause de la légitimité des conseils régionaux à travers la réforme du mode de scrutin et la réduction de six à quatre ans de la durée des mandats des conseillers régionaux ».
Le Sénat débute mardi 19 janvier 2010 l'examen en séance publique du projet de loi de réforme des collectivités territoriales (AEF Habitat et Urbanisme n°278126) qui vise notamment à réformer la démocratie locale et à achever la couverture intercommunale du territoire, en particulier dans les zones rurales. Le texte prévoit ainsi la création de conseillers territoriaux en lieu et place des conseillers généraux et régionaux et entend élargir le cadre des intercommunalités, en attribuant au préfet des pouvoirs renforcés à partir de 2012, en favorisant les regroupements volontaires de collectivités et en supprimant les niveaux jugés superflus. Autant de dispositions contestées par l'opposition et les associations d'élus locaux dont l'AMF (Association des maires de France) (AEF Habitat et Urbanisme n°289759). Comme le prévoit la constitution, c'est le texte modifié par la commission des lois du Sénat au mois de décembre 2009 qui sera examiné par les sénateurs en séance publique.
Le Sénat débute mardi 19 janvier 2010 l'examen en séance publique du projet de loi de réforme des collectivités territoriales. Comme le prévoit la constitution, c'est le texte modifié par la commission des lois du Sénat au mois de décembre 2009 qui sera débattu. Le texte vise quatre objectifs principaux : réorganiser les collectivités autour des pôles « départements-région » et « communes-intercommunalité » ; achever la couverture intercommunale du territoire en favorisant notamment les regroupements volontaires ; créer un nouveau cadre institutionnel pour les métropoles et clarifier les compétences des différents niveaux de collectivités tout en encadrant la pratique des cofinancements. Il fait l'objet de critiques de l'opposition et des associations d'élus locaux (AEF Habitat et Urbanisme n°289759) en particulier concernant le nouveau statut de la métropole qui accapare un certain nombre de compétences en matière d'urbanisme et d'aménagement et la totalité de la fiscalité sur son territoire. L'extension des pouvoirs du préfet en matière d'intercommunalité et la création de conseillers territoriaux en lieu et place des conseillers généraux et régionaux sont également contestés.
Mercredi 25 janvier 2023, ICPF a annoncé ouvrir son capital à hauteur de 30 % par le biais d’une levée de fonds de 4 millions d’euros réalisée auprès de la société d’investissement CITA. Objectif : permettre à cet organisme de certification qualité, qui est accrédité par le Cofrac pour délivrer Qualiopi - cette activité représentant l’essentiel de son chiffre d’affaires, de lancer en septembre 2023 une nouvelle version de sa plateforme numérique avec pour ambition de proposer aux autres organismes certificateurs "une plateforme intégrée de gestion de leurs propres offres de certification, d’évaluation ou d’inspection", explique à AEF info François Galinou, le président d’ICPF. L'organisme souhaite également "déployer une offre de mise en relation entre les certificateurs et les organismes de formation qui ne savent pas nécessairement se faire habiliter sur Qualiopi."