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« Si on travaille sur la mobilité, le désenclavement, la création de lieux de sociabilité, on s'aperçoit que les gens prennent goût à leur cité » explique l'architecte Bernard Reichen au cours de la table ronde « Construire et mettre en oeuvre la stratégie d'évolution urbaine d'un quartier HLM » qui s'est tenue dans le cadre des rencontre nationales « Renouveler la ville » organisées par l'USH (Unions sociale pour l'habitat) et la CDC (Caisse des dépôts et consignations) mardi 26 janvier 2010. L'architecte urbaniste, qui prône des démolitions parcimonieuses « pour mieux conserver », estime que « les grands ensembles ont été trop diabolisés » et s'oppose à la pensée qui consiste à vouloir « réparer » en faisant table rase. Selon lui en effet, l'idée « qu'on peut 20 à 30 ans après effacer une forme urbaine pour la remplacer par une autre est illusoire. Ce n'est pas une époque qu'on efface mais une culture qui est née autour de cette architecture. »
« Il faut rester modestes : malgré notre volonté de diversification de l'habitat, à l'issue du PNRU (programme national de rénovation urbaine), on n'aura pas inversé la politique de la ville. » C'est ce qu'indique Thierry Repentin, sénateur (PS, Savoie) et président de l'USH (Union sociale pour l'habitat) en conclusion de la rencontre nationale « Renouveler la ville » organisée à Paris par l'USH et la Caisse des dépôts mardi 26 janvier 2010. « Si nous avons remis les quartiers HLM en mouvement, nous n'en sommes qu'à la première étape », indique-t-il, appelant de ses voeux un PNRU 2. Par ailleurs, en tant que parlementaire amené à voter sur le Grand Paris, il se dit « 'scotché' de ne pas voir un mot sur la politique du logement et de l'habitat dans le texte. » Le sénateur préconise également d'être « plus attentif à la parole d'expert des habitants » et indique avoir « besoin d'une compétence professionnelle » en architecture et en urbanisme dans les organismes HLM.
Progression des paiements de plus de 70 % par rapport à 2008, doublement des engagements qui atteignent 2,1 milliards d'euros : la mise en oeuvre du PNRU (programme national de rénovation urbaine) s'accélère. C'est le message délivré par le directeur général de l'Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine), Pierre Sallenave et le président du conseil d'administration, Gérard Hamel (également député maire UMP de Dreux), lors des voeux mardi 19 janvier 2010. « Nous sommes à un tournant dans le déroulement du programme. Nous avons passé cinq ans à signer essentiellement des contrats. Maintenant, les choses s'accélèrent. C'est une réalité de terrain : il y a des grues, des chantiers partout », explique Pierre Sallenave, estimant qu'il y a d'ores et déjà « des transformations urbaines spectaculaires bien visibles ».