En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La FAS (Fédération des autonomes de solidarité laïque) identifie « le préjudice informatique » (mise en cause sur internet) et le harcèlement moral comme « nouveaux problèmes » signalés par les personnels de l'Éducation nationale, indique Daniel Husson, secrétaire général de la fédération, au cours d'une conférence de presse, mardi 26 janvier 2010 à Lyon. Les agressions verbales (insultes, menaces, diffamation) représentent 61 % des cas, les agressions physiques (graves ou légères), 12 %. Le harcèlement moral compte pour 7 % des dossiers suivis par la protection juridique professionnelle (PJP) et le « préjudice informatique » pour 2 %. Au total, l'organisation dénombre, entre le 1er septembre 2008 et le 31 août 2009, 3 151 dossiers ayant nécessité une suite juridique et 1 524 situations réglées à l'amiable, soit 4 765 dossiers traités.
L'Internationale de l'éducation attire l'attention sur le phénomène de "cyberintimidation", ou harcèlement par les outils numériques (téléphone portable ou internet), dont sont parfois victimes les enseignants. Selon une étude réalisée par le syndicat de l'éducation et de la science en Allemagne, le GEW, environ 50 000 enseignants de ce pays subissent aujourd'hui ce type d'atteintes qui consiste à harceler, tenir des propos diffamatoires ou intimider une personne. Au Canada aussi, la CSQ (Centrale des syndicats du Québec) "exige un plan d'action gouvernemental fort et rapide" pour traiter ce problème, "les élèves [étant] les premières victimes de la cyberintimidation et les trois quarts du personnel de l'éducation se [sentant] démunis".
La FAS (Fédération des autonomes de solidarité laïque) a enregistré près de 1 900 dossiers de menaces, insultes, agressions ou violences contre des personnels de l'Éducation nationale entre septembre 2007 et janvier 2008. 60 à 65% de ces 1 900 litiges ont été réglés à l'amiable et ne font pas l'objet de suites judiciaires. Les chiffres de la FAS sont en progression cette année: pour l'année 2006-2007, la FAS avait enregistré 1 760 dossiers, dont 500 réglés à l'amiable.