En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Diversifier les modes de recrutement et améliorer l'accompagnement des élèves, augmenter le nombre d'ingénieurs doctorants et repenser les spécialités et les formations, tels sont les chantiers que souhaite mener Didier Marquis, directeur de l'Insa Toulouse depuis mai 2009 (AEF n°292701). Pour atteindre ces objectifs, Didier Marquis a entamé des réflexions notamment avec Toulouse-III Paul Sabatier ou l'INP Toulouse pour, par exemple, faire diminuer le taux d'échec des bacheliers de STI. Il fait le point des dossiers en cours dans un entretien accordé à AEF vendredi 22 janvier 2010.
L'Insa (Institut national des sciences appliquées) Toulouse a ouvert à la rentrée universitaire 2009 une nouvelle « orientation métier », baptisée « génie urbain » appartenant à la filière « génie civil ». Accessible à treize étudiants français et six Erasmus, ce cursus « expérimental » répond à « une demande forte du terrain pour les formations hybrides mêlant la formation d'ingénieur avec une thématique transverse ouverte sur la ville », estime Luc Adolphe, professeur à l'Insa Toulouse et porteur de cette spécialité. « Un ingénieur est un expert technique capable de partager ses compétences au sein d'une équipe de projet élargie. La difficulté du génie urbain est de s'insérer dans un projet complexe et multicritères, dans lequel démarche et objet final sont le résultat de compromis permanents », analyse-t-il. La filière s'appuie sur une quinzaine de partenariats avec le monde professionnel, intervenant directement dans les cours.
L'Insa Toulouse veut lancer une section danse-études à la rentrée 2010, annonce à AEF Didier Marquis, directeur de l'institut depuis le 1er juillet 2009 (AEF n°292701). Cette section accueillera « dans un premier temps, une quinzaine d'étudiants », dont le profil serait « des titulaires de bac S avec une pratique de la danse soutenue », indique Didier Marquis. Une section sport-études accueille déjà une soixantaine de sportifs de haut niveau, dont deux sportifs professionnels, et une section de musique- études, forme 80 musiciens « ayant au moins cinq ans de pratique musicale à très haut niveau », indique Didier Marquis, qui précise qu'un chef d'orchestre est employé à temps plein à l'Insa Toulouse. « Nous souhaitons développer l'accompagnement de ces élèves et renforcer le tutorat. Nous sommes très attachés à ce que tous les talents des étudiants puissent s'exprimer », avance-t-il.
L'Insa de Toulouse vient de créer une fondation universitaire, parrainée par l'astrophysicien Hubert Reeves. 50 000 euros ont déjà été recueillis auprès d'entreprises locales des secteurs d'activité de l'école, comme le génie civil. L'école d'ingénieurs mise aussi sur la mobilisation de son réseau de 11 000 anciens. L'objectif est de lever cinq millions d'euros sur trois ans.