En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
« Si l'on veut clarifier les débats à long terme sur les orientations et financements de la protection sociale, il faut déterminer le contour des dépenses de solidarité que la collectivité souhaite mutualiser », suggère Mireille Elbaum professeur au Cnam, qui s'exprimait, mercredi 27 janvier 2010 dans le cadre du 30e congrès de l'Uniopss portant sur l'avenir des les politiques de l'emploi, de la santé, de la famille, de la jeunesse, du handicap et du grand âge. Parmi les choix futurs, Mireille Elbaum estime qu'il faudra sans doute « ne pas exclure les classes moyennes des mécanismes de redistribution », car « elles ont eu l'impression d'être rattrapées par le bas et distancées par le haut ».
"Les répercussions économiques et financières du vieillissement dépendront moins de son impact purement mécanique, sur lequel des incertitudes existent, que des choix collectifs qui seront opérés en matière de politique sociale", affirme Mireille Elbaum, professeur au Cnam, au cours du colloque organisé les 8 et 9 décembre 2008, à Paris, par le GIP SPSI (groupement d'intérêt public santé protection sociale international). Mise en place en 2005, cette structure, rappelle son président Jean-Marie Spaeth, est chargée de développer une offre française de coopération internationale dans des matières (santé, vieillesse, dépendance, politiques d'emploi et de famille) dans lesquelles la France dispose d'un vrai savoir faire et d'une expérience reconnus. Au nombre de ses activités, elle encourage des rencontres internationales telles que ce colloque, dont c'était la troisième édition.