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« Avec le président de la République, nous sommes déterminés à faire des efforts sans précédent qui nécessitent une mobilisation nationale », déclare François Fillon dans une interview au « Figaro » du samedi 31 janvier 2010 à propos du plan de redressement des finances publiques que le Premier ministre va envoyer à la Commission européenne en début de semaine prochaine. Ce plan, précise-t-il, « prévoit que les dépenses publiques globales progresseront à un rythme inférieur à 1 % par an. Jamais un gouvernement n'aura fait autant. Concrètement, cela signifie un gel du budget des ministères et des efforts comparables pour les collectivités locales. […] S'agissant des effectifs de l'État, nous allons poursuivre le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux jusqu'à la fin du quinquennat ».
« En avril 2010, pour les collectivités locales, la Sécurité sociale, comme pour l'État, nous prendrons des décisions extrêmement importantes pour contenir les déficits, comme le font les autres pays », annonce Nicolas Sarkozy lors de la « Conférence sur le déficit » organisée au Palais de l'Élysée, jeudi 28 janvier 2010. En l'absence des élus de l'opposition représentant les régions et les départements, le président de la République souhaite cependant qu'il soit possible de trouver « un accord entre les uns et les autres » pour « préserver notre modèle social ». Trois groupes de travail sont installés ce jeudi pour proposer des solutions concernant la définition d'une » règle d'équilibre des dépenses publiques », « la maîtrise des dépenses locales », et « le pilotage des dépenses d'assurance maladie ». Leurs recommandations devront être remises rapidement pour servir de base à une deuxième conférence nationale sur les déficits publics qui sera organisée au mois d'avril.
« Le chômage va commencer dès cette année à diminuer », assure le président de la République, lundi 25 janvier 2010, lors de son intervention face à une douzaine de Français, sur TF1. « Dans les semaines et les mois qui viennent, vous verrez le chômage reculer dans notre pays. » Selon Nicolas Sarkozy, la croissance est « la réponse » au chômage. Or, souligne le chef de l'État, « nous avons presque doublé les perspectives de croissance pour 2010 ». La Commission européenne estime que la croissance française s'établira à 1,2 % en 2010, la ministre de l'Économie Christine Lagarde tablant, elle, sur une croissance du PIB de 1,4 %. Toutefois, les prévisions économiques font état d'une poursuite de la hausse du chômage. Selon l'Insee, quelque 126 000 postes seraient encore supprimés au premier semestre et le taux de chômage atteindrait 9,8 % au deuxième trimestre 2010 en moyenne après 9,4 % au dernier trimestre 2009 (AEF n°279329).
« Nous avons besoin de cohésion sociale dans la crise. Nous avons besoin de cohésion pour relever les défis de l'avenir », déclare François Fillon lors de ses vœux aux parlementaires de la majorité, à l'Hôtel de Matignon, mercredi 20 janvier 2010. De ce point de vue, le Premier ministre évoque deux sujets qui sont pour lui « très importants » : la « réussite de la réforme de la représentativité syndicale » et l'amélioration du dialogue entre le Parlement et les partenaires sociaux.
Nicolas Sarkozy réunira les organisations patronales et les organisations syndicales le 15 février 2010 pour fixer l'agenda social 2010, indique-t-il à l'occasion de ses vœux aux partenaires sociaux, vendredi 15 janvier 2010, au Palais de l'Élysée. « Cette réunion d'agenda social nous permettre d'arrêter la liste des sujets, la méthode et le calendrier pour les traiter », déclare-t-il. Si « l'emploi restera la priorité » du gouvernement, le président de la République fait part de son souhait de « faire progresser le dialogue à tous les niveaux : au sein de l'entreprise, au travail, dans les branches et au niveau national ». Lors de la réunion d'agenda social de février, « un point » sera notamment fait sur la question des « institutions représentatives du personnel, du dialogue social dans les TPE et du financement des organismes paritaires ».
« Je suis attaché à la réforme de la représentativité que nous avons menée à bien en 2008. Il nous reste à la parachever en mesurant l'audience syndicale dans toutes les entreprises. » C'est ce qu'indique François Fillon, lors de la présentations de ses voeux à la presse jeudi 14 janvier 2010. Le Premier ministre confirme que le gouvernement à décider de prendre « une initiative législative en absence d'accord entre les partenaires sociaux » sur la dialogue social dans les entreprises de moins de dix salariés. Il évoque, en outre, quatre « rendez-vous législatifs » majeurs pour 2010 : les retraites, la réforme des collectivités territoriales, l'encadrement des finances publiques avec la présentation d'un nouveau projet de loi triennale de finances au Parlement à l'automne, et la refonte de la procédure pénale. Dressant un bilan positif de l'action du gouvernement à l'approche des élections régionales, il promet une poursuite des réformes jusqu'aux échéances présidentielles de 2012.
« Sauvegarder notre système par répartition » et « veiller à l'équité, ce qui nous conduira à aborder sans faux semblant la question, si souvent écartée, de la fonction publique. » C'est avec ces deux objectifs que Xavier Darcos déclare aborder la réforme des retraites souhaitée par le président de la République « dès 2010 ». Le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité, qui est chargé de « préparer ce rendez-vous capital », s'exprimait, mardi 12 janvier 2010, à l'occasion du débat organisé au Sénat sur le thème : « Pénibilité, emploi des seniors, âge de la retraite : quelle réforme en 2010 ? »