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L'évaluation et l'analyse des risques, puis la construction d'un plan d'actions correctrices. Telles sont les deux phases de travail prévues dans l'accord de méthode sur l'évaluation des risques psychosociaux, signé le 27 janvier 2010, par la direction de Rhodia et les cinq organisations syndicales présentes dans le groupe (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO). L'accord est conclu pour une durée de douze mois à compter de sa signature. Il définit un groupe de travail sur le thème des risques psychosociaux et propose un calendrier de réunions de ce groupe de travail. Un premier bilan devrait avoir lieu à la moitié de l'année, en vue d'éventuelles négociations.
La direction d'IBM France a présenté un projet d' « accord d'entreprise sur la prévention et la réduction du stress au travail » lors d'une réunion du CCE (comité central d'entreprise), le 19 décembre 2009. Le CCE a rendu un avis défavorable. « Ce projet n'est qu'un catalogue de bonne intentions », selon Gérard Chameau, délégué syndical central CFDT. « Il ne prévoit pas de moyens supplémentaires qui permettraient de contrer l'organisation du travail inadmissible. » Pour FO, « c'est un accord de vitrine pour dédouaner la direction générale, mais en aucun cas, nous n'avons pu remettre en cause le 'process' IBM et notamment le système de notation », explique Jean-Paul Vincent, DSC FO. Il estime que ce système de notation (PBC, Personal Business Commitment) n'a qu'un côté « pénalisant ». « Nous ne sommes pas contre la notation, mais nous n'avons aucun élément objectif pour savoir sur quelles bases celle-ci se fonde. Et souvent cette notation est émotionnelle. »
Le groupe Rhodia a signé avec trois organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC) un accord « relatif à la seconde partie de carrière des salariés », le 15 décembre 2009. Bien que l'entreprise compte déjà un tiers de salariés de plus de 50 ans, le texte vise à développer le recrutement de collaborateurs seniors : leur part dans les embauches en CDI et CDD de plus de trois mois devra passer de 4 % en moyenne en 2007-2008 à 6 % « en moyenne lissée sur les années 2010, 2011 et 2012 ». Au-delà, l'entreprise « se donne comme objectif-cible indicatif d'atteindre 8 % de recrutement de ces salariés ».
Une augmentation totale des salaires en niveau de 2,78 % en 2010 : c'est ce que prévoit l'accord du 23 décembre 2009 relatif à la NAO (négociation annuelle obligatoire) au sein du groupe Rhodia (4 700 salariés en France). L'accord a été signé par quatre syndicats sur cinq, représentant 60 % des voix aux élections professionnelles, qui considèrent que ce niveau d'augmentation est plutôt « en haut de l'échelle » de ce qui se pratique dans la branche des industries chimiques. Le syndicat CGT, non signataire, le juge insuffisant. Des mouvements de grève ont été initiés par la CGT pour ce motif, notamment à l'usine de Chalampé (900 salariés en Alsace) à la mi-décembre, .
Cinq organisations syndicales du groupe PSA Peugeot Citroën (CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO, GSEA) doivent signer dans les prochains jours un accord de groupe relatif au « disposiif d'évaluation et de prévention du stress professionnel ». Cet accord prévoit notamment la généralisation d'un questionnaire anonyme et volontaire réalisé lors des visites médicales, ainsi que la mise en place de cellules de veille dans chaque site du groupe. Le texte doit permettre de « disposer d'un diagnostic partagé sur la question du stress au travail », de « prévenir les situations à risque », de « construire et de déployer des plans d'actions collectifs basés sur les facteurs de stress identifiés » et de « développer l'écoute individuelle ».
Bertrand Leroux, 41 ans est nommé directeur rémunération et avantages sociaux de Rhodia, "responsable de l'excellence opérationnelle de la fonction ressources humaines". Bertrand Leroux sera rattaché à Yolène Coppin, directrice générale adjointe ressources humaines du groupe. Bertrand Leroux était auparavant directeur rémunérations et développement des ressources humaines au siège du pétrolier BP à Londres.