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« Les obligations légales concernant l'éducation sexuelle dans les établissements scolaires ne sont que partiellement et inégalement appliquées », constate l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) dans un rapport d'évaluation des politiques de prévention des grossesses non désirées et de prise en charge des IVG (interruptions volontaires de grossesse) remis à la ministre de la Santé et des Sports Roselyne Bachelot mardi 2 février 2010. L'IVG est inscrite dans le code de la santé publique depuis la loi du 4 juillet 2001, qui fixe par ailleurs un objectif ambitieux en matière d'éducation à la sexualité à l'école. « Mais tout laisse à penser que le chemin à accomplir reste important » : « la diffusion massive de la contraception n'a pas fait diminuer le nombre des IVG, qui se maintient aux environs de 200 000 par an, et le fonctionnement réel des dispositifs contredit trop souvent la volonté affichée de donner la priorité à une approche préventive », note l'Igas.
« Quelques infirmières scolaires sont passées outre [l'interdiction du rectorat de distribuer les chéquiers contraception] puisque les pass commencent à arriver à la région » (1), affirme, jeudi 7 janvier 2010, Martine Daban (PS), conseillère régionale de Poitou-Charentes, vice-présidente de la commission santé du conseil régional. Martine Daban « ne connaît ni l'identité des infirmières ni celles des adolescentes puisque les règles de confidentialité sont en vigueur ».
« Nous regardons le dispositif législatif qui existe, il y a une loi qui a été votée en 2001 et qui prévoit que les jeunes filles mineures puissent avoir accès à la contraception. Simplement, le décret d'application n'a pas encore été pris. Alors nous y réfléchissons et nous travaillons dessus avec Roselyne Bachelot [ministre de la Santé] (…) Mais rien n'est fait », déclare Luc Chatel, interrogé mardi 5 janvier 2009 à 8h15 au micro de France Info sur la préparation d'un texte permettant aux jeunes filles mineures de « consulter gratuitement et anonymement un médecin » afin d'avoir accès à la contraception. Le ministre de l'Éducation nationale indique que cette question qui « dépasse largement le champ de l'Éducation nationale », fait également l'objet d'un travail avec Nadine Morano, secrétaire d'État chargée de la Famille.
« Ségolène Royal déplore le blocage du ministère de l'Éducation Nationale pour distribuer aux infirmières scolaires les Pass contraception qui permettent d'accéder gratuitement à une consultation médicale et à l'achat de contraceptifs », indique dans un communiqué la présidente PS de la Région Poitou-Charentes, après que la rectrice de Poitiers Béatrice Cormier a déclaré qu'elle demandait aux proviseurs de lycées de ne pas distribuer les pass envoyés dans les établissements par le conseil régional (AEF n°291217). « La Région maintient bien sûr l'envoi des colis aux infirmières scolaires qui procéderont, en leur âme et conscience, à la distribution », répond la présidente, qui « compte sur les infirmières scolaires pour exercer en toute liberté leur mission ».
28 associations bénéficieront de financements du gouvernement pour mener à bien des actions en faveur de l’égalité économique entre les femmes et les hommes. Elles ont remporté l’appel à projets lancé en mars 2022, doté d’une enveloppe totale d’un million d’euros. Les projets financés visent en particulier à "permettre à un plus grand nombre de femmes d’accéder à une autonomie économique", à "permettre aux femmes, notamment celles les plus éloignées de l’emploi, de s’insérer professionnellement" et à "promouvoir la mixité dans des secteurs identifiés comme non mixtes".