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« Nous voulons cristalliser le mécontentement des médecins généralistes », déclare, mardi 2 février 2010, Michel Combier, président de l'Unof. À partir du 12 avril, si le règlement arbitral qui aura été rendu ne le prévoit pas, nous appellerons les médecins généralistes à appliquer un C (la consultation des généralistes) à 23 euros ». La branche des médecins généralistes de la CSMF adopte donc une position un peu différente de MG France, qui a appelé les généralistes à coter CS (la consultation des spécialistes). « Nous ne faisons pas un mouvement contre MG France, mais à côté d'eux, déclare Michel Combier. Mais nous considérons que coter CS n'est pas une mesure favorable au médecin généraliste, car il sera obligé d'aller devant les TASS, où il n'est pas sûr de gagner. Et seuls les médecins qui ont demandé la spécialité de généraliste [environ la moitié] peuvent le faire. Nous souhaitons un mouvement plus oecuménique ». Quitte à remettre à plus tard la revendication du C=CS, « une mesure plus difficile à mettre en oeuvre », précise Michel Combier.
La CSMF réclame, lundi 1er février 2010, « la revalorisation du C à 23 euros », mais aussi « l'aménagement du C2 consultant et la troisième tranche de la CCAM technique », et menace, dans le cas contraire, d'un « conflit tarifaire ». L'Unof-CSMF, la branche des médecins généralistes de la CSMF, se fait plus précise, toujours lundi 1er février : le syndicat « demandera aux médecins d'appliquer à partir du 12 avril 2010 la consultation du médecin généraliste à 23 euros ». La CSMF rejoint donc la position de MG France (AEF n°277395), qui a appelé, jeudi 21 janvier, les médecins généralistes à coter 23 euros (AEF n°277395).
Le syndicat MG France, qui se mobilise pour exiger la revalorisation de la consultation de la spécialité de médecine générale au niveau de celle des spécialistes, à 23 euros (AEF n°277395), a fédéré trois autres syndicats : UG, Union collégiale et le SNJMG. Ils ont tenu une conférence de presse commune, jeudi 28 janvier 2010, pour appeler les médecins généralistes « à faire respecter leurs droits » et annocent l'organisation d'actions « pour que soit obtenue l'égalité de traitement entre tous les salariés ».
« La France des généralistes en colère » : c'est le mot d'ordre du syndicat MG France, qui a annoncé, jeudi 21 janvier 2010, le lancement d'une campagne de mobilisation des médecins devant « l'ampleur de la crise traversée par la médecine générale », dont le principal révélateur est la crise des vocations. « Il y a un effondrement du nombre de diplômés qui choisissent la médecine libérale », rappelle Claude Leicher, le président du syndicat. Le syndicat appelle donc « les syndicats de médecins généralistes à s'unir pour obtenir : l'application du CS [tarif de la consultation de spécialiste fixé à 23 euros] et de la nomenclature spécialisée pour tous les spécialistes en médecine générale et l'abrogation de l'avenant 19 excluant les spécialistes en médecine générale du droit d'appliquer la MPC (majoration forfaitaire transitoire) ». En cas d'échec, MG France assure qu'il appellera les médecins à « fermer leurs cabinets ».
La Cour d'appel de Grenoble a donné raison mercredi 11 mars 2009 au syndicat de généralistes MG-France qui réclamait l'alignement du tarif de la consultation du médecin généraliste sur celui du médecin spécialiste de secteur 1, à savoir 23 euros pour le tarif de base. « La balle est maintenant dans le camp des politiques », indique à L'AEF le docteur Martial-Olivier Koehret, président de MG-France qui estime que « le gouvernement vient de porter une loi novatrice [projet de loi « HPST"] dans laquelle les médecins généralistes sont confirmés dans le rôle de médecins de premier recours, il serait donc logique d'en tirer les conclusions qui s'imposent par rapport au tarif de la consultation ».
Le Conseil d'État confirme le 22 mars 2023 l’annulation de l’homologation du document unilatéral relatif au plan de sauvegarde de l’emploi de l’Afpa, au motif que l’administration n’a pas vérifié le respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Les hauts magistrats précisent à cette occasion l’étendue du contrôle par l’administration, à l’occasion de l’examen d’un PSE, du respect, par l’employeur, de ses obligations en matière de prévention des risques psychosociaux.