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« Quand une université américaine prend en compte des critères extra-académiques lors du recrutement de ses étudiants, ils font l'objet d'une liste précise, explicite, objectivée, et souvent publiée sur le site du bureau des admissions. Les Américains sont à la recherche d'indicateurs fiables. Cela les oblige à clarifier ce qu'ils veulent. Ils ne restent pas dans un flou artistique sur 'la personnalité' ou 'la maturité', comme on le fait parfois en France », explique Daniel Sabbagh, directeur de recherche au Ceri (UMR Sciences Po – CNRS) et spécialiste des politiques de discrimination positive aux États-Unis, dans une interview à AEF. Il revient sur la notion de « quota » et sur les procédures de sélection à l'entrée des universités américaines, suite au débat sur l'ouverture sociale des grandes écoles françaises (AEF n°278644).
« La question des quotas dans les universités est toujours en débat, même s'ils ont été complètement rejetés », rappelle Madeleine Green, vice-présidente de l'ACE (American council of education), qui ajoute que si « la Cour suprême interdit les quotas, les universités parviennent à diversifier leur public étudiant par le biais de programmes spéciaux ». L'ACE est une association privée indépendante qui regroupe tous types établissements d'enseignement supérieur (publics, privés, community colleges…), soit 1 800 responsables d'institutions et d'associations, et qui se présente comme « le plus gros lobby de l'enseignement supérieur ». A l'occasion d'une semaine de reportages et d'interviews d'acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche et innovation à Washington et à Boston, aux États-Unis, AEF a interrogé trois associations d'universités sur des questions d'actualité telles que la sélection, les quotas, les bourses, ou encore le budget des universités. Peter McPherson est président de l'APLU (Association of public and land-grant universities), association qui regroupe environ 180 université publiques. Ann Speicher est, elle, vice-présidente associée de l'AAU (Association of American universities), association dont sont membres 62 universités pluridisciplinaires dites « de recherche », privées et publiques, dont deux au Canada.
« L'objectif que j'avais fixé de 30 % de boursiers dans chaque lycée à classe préparatoire est d'ores et déjà en passe d'être atteint, avec un an d'avance sur le calendrier. L'étape suivante est de parvenir à ce même taux, 30 %, dans chaque grande école : je dis bien dans chaque grande école. Mais également, car ce sont des secteurs où la reproduction sociale est tout aussi importante, dans les études de droit ou de médecine », déclare Nicolas Sarkozy, le 11 janvier 2010 , lors de ses voeux au monde de l'éducation et de la recherche prononcés sur le campus de Supélec, à Saclay. « Je vous le dis sans détours : je ne comprends pas les réticences qui se sont exprimées ces derniers jours sur le sujet, elles sont invraisemblables et déplacées. Tout doit être mis en œuvre au contraire pour faire comprendre à tous les jeunes que les grandes écoles, ce n'est pas réservé à quelques initiés, à quelques enfants de la grande bourgeoisie. Les grandes écoles, c'est pour tout le monde : pourvu que l'on travaille, pourvu que l'on ait du talent ! ». Il a également évoqué l'évolution de la gouvernance des universités (AEF n°278233)et les organismes de recherche (AEF n°278234).
« Je suis contre les quotas à l'entrée dans les grandes écoles, parce que je suis garante de la qualité de la sélection des élèves qui vont être recrutés dans ces grandes écoles. Mais, ça n'exclut pas le volontarisme, ça n'exclut pas l'envie de changer les choses », indique Valérie Pécresse sur Europe 1, mardi 5 janvier 2010, réagissant à la prise de position de la CGE sur la question des boursiers en classes préparatoires et dans les grandes écoles (AEF n°278644). La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche avait déclaré, le 10 novembre 2009, qu'elle souhaitait que « le nombre de boursiers dans l'ensemble des grandes écoles soit porté à 30 % » (AEF n°291365).
« La CGE désapprouve d'une manière générale la notion de 'quotas' et réaffirme que les niveaux des concours doivent être les mêmes pour tous, tout en reconnaissant que des soutiens individualisés doivent être apportés aux candidats issus de milieux défavorisés pour les aider à réussir des épreuves qui peuvent leur sembler plus difficiles parce que leur contexte familial ne les y a pas préparés », écrivent Jean-Pierre Helfer, président de la commission « diversité » de la CGE, et Pierre Tapie, président de la CGE, dans l'édition de janvier 2010 du magazine de l'association, « Grand angle ». « Toute autre politique amènerait inévitablement d'une part la baisse du niveau moyen, mais d'autre part l'identification par les employeurs, parmi les profils de sortie, que toutes les voies d'entrée dans la même école ne se valent pas. Ce pourrait être le cas avec un système discriminant basé sur un quota de boursiers. »
Conditions d’éligibilité, montants et durées d’indemnisation. Modes de financement. Ou encore répartition entre les services de l’accompagnement des demandeurs d’emploi d’une part et du versement de leurs allocations de l’autre. Parues en juin et juillet 2022, trois études réalisées par l’Unédic permettent de prendre connaissance des modalités de fonctionnement de l’assurance chômage au Danemark, en Finlande et en Suède. Signe particulier : partout, une part au moins de la couverture est soumise au volontariat des salariés et indépendants, libres d’adhérer ou non à une caisse d’assurance.