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Le collectif Jeudi noir juge, mercredi 3 février 2010, la proposition de Benoist Apparu, secrétaire d'État au Logement et à l'Urbanisme, de racheter les logements vacants « ridicule et inutile » (AEF Habitat et Urbanisme n°276674). « Sans expropriation, rien ne pourra forcer un propriétaire spéculateur à vendre », indique le collectif, ajoutant que « s'il s'agit de préempter au moment de la vente, les collectivités peuvent déjà le faire ». Jeudi noir, dont une trentaine de militants occupent actuellement un hôtel particulier place des Vosges à Paris (4e arrondissement), revient également sur l'annonce du secrétaire d'État d'une baisse des subventions pour les Plus (Prêts locatifs à usage social) et les PLAI (Prêt locatif aidés d'intégration) en dehors des zones tendues (AEF Habitat et Urbanisme n°276484). « Quarante-huit heures après la remise du rapport alarmant de la Fondation Abbé Pierre, un tel cynisme est totalement scandaleux », commente le collectif.
« Pour 2010, l'objectif de production de 140 000 logements sociaux, dont un tiers en zone A (1), est maintenu », indique Benoist Apparu, mercredi 3 février 2010. Le secrétaire d'État au Logement et à l'Urbanisme, présente l'action du gouvernement en faveur du logement social pour 2010 et dresse un bilan du plan de cohésion sociale 2005-2009. Pour financer ces 140 000 logements sociaux (contre un peu moins de 120 000 en 2009), le ministre indique que les aides de l'État pour l'exercice 2010 s'élèveront au total à 4,7 milliards d'euros. Il précise également les modalités du programme de rachat de 3 000 logements vacants en Île-de-France évoqué lundi devant la Fondation Abbé Pierre (AEF Habitat et Urbanisme n°276674), et réaffirme l'urgence de « réorienter la production » sur le plan géographique, en privilégiant les zones tendues : 46 % des logements sociaux financés par l'État en 2010 seront ainsi situés en Île-de-France (38 900), Rhône-Alpes (15 500) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (10 000).
« Dès cette année, les objectifs de construction sont très clairement en baisse sur certains territoires pour permettre d'intensifier les efforts là où les besoins sont les plus aigus », affirme Benoist Apparu, secrétaire d'État au Logement et à l'Urbanisme, lors de la présentation par la Fondation Abbé Pierre de son 15e rapport sur le mal logement, lundi 1er février 2010. En présence de militants associatifs, de chercheurs et d'élus réunis à la grande halle de la Villette à Paris, le ministre défend une réorientation des moyens en direction des « zones tendues » et défend l'idée d'un regroupement des ESH (Entreprises sociales pour l'habitat) « pour organiser une meilleure solidarité entre les territoires ». « Nous savons qu'il existe des organismes dont le patrimoine est aujourd'hui amorti et qui dégage des marges très significatives », note le secrétaire d'État après avoir rappelé son opposition à la réquisition des logements vacants. « Je préfère qu'on les utilise pour aller construire là où les besoins restent criants. » Dans la foulée, le ministre défend de nouveau la vente d'une partie du parc social pour financer de nouvelles constructions. « Pour un logement vendu, c'est deux à quatre logements construits », affirme Benoist Apparu, suscitant des réactions hostiles dans la salle.
Le député Étienne Pinte (UMP, Yvelines) est prêt à se charger d'une médiation entre le collectif Jeudi noir, qui occupe un hôtel particulier place des Vosges (4e arrondissement), et la propriétaire de l'immeuble, placée sous tutelle, indique à AEF Habitat et Urbanisme le cabinet du député, mardi 26 janvier 2010. Selon la décision rendue par la justice le 18 janvier dernier, les trente occupants de l'immeuble sont officiellement expulsables à partir du mercredi 27 janvier 2010, les indemnités d'occupation passant de 3 400 euros à 25 000 euros par mois s'ils restent dans les lieux, comme ils en ont l'intention (AEF Habitat et Urbanisme n°277654). « Nous ne comprenons pas pourquoi le préjudice passe à 25 000 euros », indique à AEF Habitat et Urbanisme Julien Bayou, membre du collectif. « Pour arguer de notre bonne foi, nous faisons une proposition à hauteur du préjudice, soit 3 400 euros. Puisqu'on est trente, cela représente environ 100 euros par personne, soit à peu près le loyer d'un logement en cité U, c'est correct. »
Le collectif Jeudi noir, qui squatte depuis le 27 octobre 2009 un hôtel particulier place des Vosges (4e arrondissement), va faire appel de la décision de justice les condamnant à l'expulsion. « Nous restons dans le bâtiment quoiqu'il arrive, même si nous sommes expulsables », indique Stéphane Roques, membre du collectif et occupant de l'immeuble, lors d'une conférence de presse le 19 janvier 2010. La veille, le tribunal d'instance du 5e arrondissement s'est prononcé pour une expulsion « sans délai » des occupants et les a condamné à verser une indemnité d'occupation de 3 400 euros par mois (AEF Habitat et Urbanisme n°277752) ; un « jugement sévère mais pas une surprise » pour Stéphane Roques. « On est prêts à payer un loyer de 3 400 euros à trente, mais certainement pas à partir en plein hiver. » Le jugement prévoit cependant que faute d'évacuer les lieux, les occupants seront redevables d'une indemnité de 25 000 euros par mois, « à compter du huitième jour après le rendu ».
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.