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La CPU prépare sa propre version de la convention « sur la diversité et l'égalité des chances » qui sera présentée en conseil d'administration le 11 février prochain et en séance plénière le 18 février, indique-t-elle dans sa lettre d'information du 4 février 2010. La CPU considère en effet que « l'accès de tous les bacheliers aux études supérieures, sans distinction d'origine, de milieu et de revenu » sont « des missions -de service public- des universités, qui diffèrent profondément de celles des autres établissements d'enseignement supérieur ». Il en est de même selon elle de « la formation de nouvelles élites et d'une majorité des futurs techniciens et cadres de la nation », de « la promotion des salariés via la formation continue et la validation des acquis de l'expérience », et de « l'élévation globale du niveau des connaissances de la population ».
Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, reçoit mardi 2 février 2010 les représentants de la CGE et de la Cdefi, en présence de Yazid Sabeg, Commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances, afin de signer la convention sur la diversité et l'égalité des chances. Cette convention spécifique, adossée à la « Charte pour l'égalité des chances dans l'accès aux formations d'excellence » du 17 janvier 2005 (AEF n°412052), doit notamment permettre aux grandes écoles d'atteindre l'objectif fixé par le président de la République d'accueil de 30 % de boursiers, rappelle la ministre (AEF n°278232).
« Les grandes écoles souscrivent à l'objectif fixé par le président de la République d'accueillir 30 % de boursiers en leur sein (AEF n°278232) et ont décidé d'agir sur 10 leviers qui sont autant de verrous », annonce lundi 18 janvier 2010 la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à l'issue d'une réunion avec Pierre Tapie, président de la CGE, et Paul Jacquet, président de la Cdefi. « Ces dix mesures seront écrites noir sur blanc dans la Charte de l'égalité des chances qui se négocie en ce moment entre le gouvernement et les grandes écoles, texte qui aura une valeur contraignante pour les écoles qui le signeront », assure la ministre. Une partie de ces mesures étaient déjà prévues suite au comité interministériel à l'égalité des chances de novembre 2009 (AEF n°281296). La ministre indique que « maintenant, ces mesures sont assumées et endossées par les grandes écoles, qui les ont aussi enrichies, notamment sur la participation de 100 % d'entre elles aux 'cordées de la réussite', sur la valorisation des filières technologiques ou sur leur participation au processus d'orientation. »
« L'objectif que j'avais fixé de 30 % de boursiers dans chaque lycée à classe préparatoire est d'ores et déjà en passe d'être atteint, avec un an d'avance sur le calendrier. L'étape suivante est de parvenir à ce même taux, 30 %, dans chaque grande école : je dis bien dans chaque grande école. Mais également, car ce sont des secteurs où la reproduction sociale est tout aussi importante, dans les études de droit ou de médecine », déclare Nicolas Sarkozy, le 11 janvier 2010 , lors de ses voeux au monde de l'éducation et de la recherche prononcés sur le campus de Supélec, à Saclay. « Je vous le dis sans détours : je ne comprends pas les réticences qui se sont exprimées ces derniers jours sur le sujet, elles sont invraisemblables et déplacées. Tout doit être mis en œuvre au contraire pour faire comprendre à tous les jeunes que les grandes écoles, ce n'est pas réservé à quelques initiés, à quelques enfants de la grande bourgeoisie. Les grandes écoles, c'est pour tout le monde : pourvu que l'on travaille, pourvu que l'on ait du talent ! ». Il a également évoqué l'évolution de la gouvernance des universités (AEF n°278233)et les organismes de recherche (AEF n°278234).
« Je souhaite que dès cette année, nous travaillions avec les grandes écoles à la question du coût de l'inscription aux concours, car ça coûte très cher, parfois 500-600 euros », déclare Valérie Pécresse jeudi 7 janvier sur RTL. « Je souhaite la gratuité de l'inscription aux concours pour les étudiants boursiers (…). Je souhaite que l'on génère des moyens supplémentaires qui permettront aux écoles d'assumer financièrement cette gratuité. (…) Nous avons la volonté de le faire dès juin 2010. (…) L'État est prêt à y mettre les moyens, pour les écoles qui sont sous tutelle publique. »
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :