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« Pour l'année fiscale 2009, le revenu brut issu des transferts de technologies du MIT est de 76 millions de dollars (54 millions d'euros) », indique à AEF Christopher Noble, responsable des énergies renouvelables au bureau des transferts de technologie et du licensing du MIT (Massachusetts). « Nous réalisons un bénéfice important, dont un tiers va directement aux chercheurs inventeurs - soit plus de 19 millions l'année dernière - et deux tiers à l'université. Les revenus issus du transfert de technologie ne contribuent que pour un dixième au budget recherche du MIT, qui est de 600 millions de dollars (432 millions d'euros) par an », précise-t-il. Dans une interview à AEF, réalisée au cours d'une enquête à Washington et à Boston, il explique les missions et le fonctionnement du bureau de valorisation du MIT, composé de 34 personnes. Le MIT, université privée située à Cambridge (à proximité de Boston), compte 10 300 étudiants en 2008-2009 - dont la majorité sont en master et doctorat - et 1 000 professeurs et enseignants-chercheurs.
L'État du Massachusetts investit un milliard de dollars (720 millions d'euros), issu du plan de relance fédéral, sur dix ans pour créer un « super cluster » bénéficiant d'un leadership mondial dans les sciences de la vie. Le MLSC (Massachusetts life sciences center), agence publique créée en juin 2006, a été désignée pour gérer cet investissement, annoncé en mai 2009. L'objectif est d'encourager la promotion de la recherche dans les sciences de la vie, et le développement économique, avec la création de plus de 6 000 nouveaux emplois. Cette initiative illustre « la volonté de l'État fédéral de miser sur les forces locales », affirme à AEF Angus McQuilken, vice-président chargé de la communication du MLSC, rencontré au cours d'une semaine d'enquête sur l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation aux États-Unis. L'État fédéral « veut inciter les entreprises de ce secteur à s'installer dans l'État du Massachusetts par le biais de l'investissement public ». Selon Angus McQuilken, il existe « très peu d'initiatives similaires dans les autres États », et « pas autant axées sur la recherche ».
L'Inserm et l'Inra annoncent la signature d'une convention quadriennale en matière de « protection et de valorisation économique des résultats obtenus au cours de projets scientifiques communs ou au sein d'unités mixtes de recherche impliquant leurs équipes scientifiques », mardi 15 décembre 2009. Les deux instituts ont décidé de confier la valorisation des résultats de leurs recherches à leurs filiales en fonction du domaine d'application : la santé humaine pour Inserm Transfert ; la santé animale, l'alimentation et la nutrition humaine pour Inra Transfert.
« Nous avons du mal à renouveler l'accord de valorisation avec l'Inserm depuis la création de la filiale [Inserm transfert] et nous gérons tous les nouveaux projets de brevet au cas par cas », indique à AEF Florence Ghrenassia, directrice de l'OTT&PI (Office du transfert et de la propriété intellectuelle de l'AP-HP) (1). Dans un entretien, elle revient sur sa stratégie en la matière, et notamment sur les relations avec les universités et les organismes de recherche. Elle estime que « tous les CHU sont encore très loin de faire de la valorisation » mais que l'AP-HP a été « pionnière en la matière puisqu'elle a développé ce domaine dès 1992 ». Florence Ghrenassia conteste la disposition du décret sur les brevets qui en confie la gestion à l'hébergeur (AEF n°292576) : « Son immense intérêt est d'avoir rendu obligatoire la désignation d'un maître d'ouvrage unique pour la valorisation des brevets [mais] dans le cas du CHU parisien, déterminer l'hébergeur va représenter un vrai casse-tête. »