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Le Parlement européen a approuvé la nouvelle Commission européenne par 488 votes pour, 137 votes contre et 72 abstentions, mardi 9 février 2010. L'équipe présidée par le conservateur portugais José Manuel Barroso comprend 27 commissaires issus des 27 États membres. Son mandat court jusqu'au 31 octobre 2014. Le portefeuille de l'environnement a été attribué à Janez Potočnik (Slovènie, Parti libéral), précédemment commissaire à la recherche. Il remplace Stavros Dimas (Grèce, Parti conservateur). Le nouveau portefeuille dédié au climat va à Connie Hedegaard (Danemark, Parti conservateur), précédemment ministre en charge du Climat dans son pays. Günter Oettinger (Allemagne, CDU) se voit confier le portefeuille de l'énergie, Siim Kallas (Estonie, Parti libéral) devient commissaire aux Transports, Antonio Tajani (Italie, Forza Italia) va à l'industrie et à l'entreprenariat.
« Réformer l'agriculture européenne en pensant au climat », « mettre en place un paquet climat-transports » et travailler à la création d'un marché international du carbone sont les priorités de la future commissaire européenne au climat Connie Hedegaard, présentées lors de son audition devant le Parlement européen, à Bruxelles, vendredi 15 janvier 2010. De nationalité danoise et membre du Parti conservateur, Connie Hedegaard occupait le poste de ministre du Climat et de l'Énergie au Danemark depuis 2007. Elle a assuré à ce titre la présidence du sommet de Copenhague en décembre 2009 avant de démissionner, officiellement pour des questions de protocole, et sous les critiques des pays en développement, quelques jours avant la clôture de la conférence. La future commissaire a été entendue par les commissions Environnement, santé publique et sécurité alimentaire, Industrie, recherche et énergie et Transports et tourisme du Parlement européen.
« Après Copenhague, l'autorité de l'UE dépend de manière décisive de la réalisation des objectifs du paquet énergie-climat. Nous devons donc prendre des mesures techniques et financières allant dans ce sens », indique le futur commissaire européen à l'énergie, Günther Oettinger, lors de son audition devant les députés européens à Bruxelles, jeudi 14 janvier 2010. De nationalité allemande, jusqu'à présent ministre-président du Land de Bade-Würtemberg, ce chrétien démocrate devrait succéder au commissaire Günther Verheugen (social-démocrate), lui aussi de nationalité allemande. Le futur commissaire a été entendu par les commissions Itre (Industrie, recherche et énergie) ainsi que Environnement, santé publique et sécurité alimentaire.
« Il faut faire du XXIe siècle, le siècle de la durabilité », déclare Janez Potočnik, commissaire européen désigné pour l'environnement, entendu par la commission parlementaire « environnement, santé publique et sécurité alimentaire » afin qu'elle puisse évaluer ses aptitudes pour le poste, mercredi 13 janvier 2010 à Bruxelles. Les eurodéputés l'ont notamment interpellé sur la mise en œuvre du règlement Reach sur les substances chimiques, la proposition de directive sur la préservation des sols, la simplification de la législation environnementale, et la biodiversité.
La prochaine Commission européenne aura un commissaire chargé de « l'action climat », indique à l'AEF le porte-parole de José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne qui a entamé en juin un second mandat de cinq ans, mercredi 25 novembre 2009. Ce poste ne figure pas dans l'actuelle Commission.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.