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Une contribution à la réflexion engagée par le président de la République et qui a le « mérite » de « proposer une réponse significative à cet enjeu grandissant ». Telle est la réaction du réseau d'aide, de soins et de services à domicile UNA et de l'association des directeurs d'établissement et de services à domicile AD-PA à l'initiative du conseil général de Saône-et-Loire présidé par le député socialiste Arnaud Montebourg (SRC, Saône-et-Loire) et qui, à l'occasion de son débat d'orientation budgétaire le 4 février 2010, a adopté le principe de 82 mesures d'économie (pour un total de 56 millions d'euros), dont l'une vise à assurer la solidarité par l'instauration d'un « impôt local 5e risque ». Le département se propose d'affecter le produit de cette mesures fiscale aux dépenses en faveur des personnes âgées et handicapées.
« Le président de la République affirme qu'il veut faire un cinquième risque. Il l'a même dit trois fois depuis le début de l'année. C'est sans précédent, et c'est une bonne nouvelle, même si aujourd'hui il n'y a pas un crédit de plus pour la prise en charge de la dépendance. Mais cette parole présidentielle crée une dynamique, lance le débat », se félicite Pascal Champvert, président de l'AD-PA. Il s'est exprimé, mercredi 27 janvier 2010, au sein du collectif « une société pour tous les âges » qui a souhaité apporter sa contribution au débat sur le cinquième risque à l'occasion d'une conférence de presse. Créé en 2006 en vue d'interpeller les candidats à la présidentielle de 2007 sur « la question de l'avancée en âge et du vieillissement », ce collectif regroupe de nombreuses associations du secteur médico-social et des spécialistes du vieillissement. Aux cotés de Pascal Champvert se trouvaient le sociologue Bernard Ennuyer, gérontologue Jean-Claude Henrard, la présidente de France Alzheimer 93, Catherine Ollivet et Maurice Bonnet, l'ancien vice-président du CNRPA. Ensemble, ils ont échangé sur le financement de la prise en charge de l'autonomie, la barrière de l'âge entre handicap et dépendance, et l'opportunité de lier réforme des retraites et cinquième risque.
Une baisse des financements de plus de 20 % en deux ans et un écart de 2 euros en moyenne par heure d'intervention entre le coût d'un poste de travail (la plupart du temps des auxiliaires de vie sociale) et le taux de participation des financeurs (CAF, Conseils généraux et Cram) : C'est ce qui, selon la CFDT pourrait mettre en péril près de 11 500 emplois dans le secteur des aides à domicile en 2010, les associations devant faire face à des déficits records : 300 000 euros de déficit en moyenne selon Maryvonne Nicolle, responsable de la branche associative sociale au sein de la fédération CFDT santé sociaux.
Seize organisations représentatives des professionnels et les usagers du secteur de l'aide à domicile ont signé le 22 décembre une déclaration commune à l'occasion de la table ronde sur le financement de l'aide à domicile organisée par la DGAS. Dans ce texte les organisations signataires se félicitent de ce premier tour de table « qui a permis de conforter le diagnostic d'un système à bout de souffle et d'entériner la nécessité d'une refonte globale », mais elles disent attendre « désormais la mise en œuvre rapide des travaux proposés par la DGAS ». Les conclusions de ces travaux devront être opératoires au 1er janvier 2011. Elles demandent également « la création d'un fonds d'urgence pour aider les structures d'aide et de soins à domicile les plus en difficulté. Il en va, ajoutent-elles de la prise en charge de dizaines de milliers de bénéficiaires et de la pérennité de plusieurs milliers d'emplois ».
Le réseau d'aide, de soins et de services à domicile UNA, qui avait déposé fin novembre une demande de redressement judiciaire, a été entendu jeudi 10 décembre 2009 par le tribunal de grande instance de Paris. « Nos adhérents étant en grande difficulté financière, nous nous sommes mis sous la protection judiciaire du TGI de Paris ce qui nous permet de geler notre passif et de renégocier une partie de notre dette » explique Emmanuel Verny, directeur général du réseau qui avec ses 1 200 structures, assure 40 % des interventions en direction des publics fragiles (personnes handicapées et personnes en perte d'autonomie) et 10 % de l'ensemble des services à la personne, ce qui représente environ 115 millions d'heures par an. UNA, qui depuis plusieurs mois tente d'alerter les pouvoirs publics sur les difficultés de financement que connaît le secteur de l'aide à domicile, indique qu'une demi-douzaine de ses adhérents sont déjà en liquidation judiciaire, 70 autres étant en « très grande difficulté financière ». La fédération a accueilli comme un « premier pas » encourageant la tenue par la DGAS, le 22 décembre prochain (AEF n°289757), d'une table-ronde portant sur les questions de financement du secteur et des services.
À l’université de Bordeaux, la mise en place de la nouvelle équipe présidentielle de Dean Lewis a conduit les collèges DSPEG et Sciences et technologies à renouveler leurs directions. Jean-Christophe Saint-Pau, doyen de la faculté de droit et président de la conférence des doyens de droit et de science politique depuis 2019, a été élu le 7 juin 2022 à la tête du collège DSPEG. Il y succède à Samuel Maveyraud, devenu vice-président finances et moyens. Christophe Champion, directeur de l’unité de formation de physique, a été porté le 16 juin à la tête du collège bordelais S&T, en remplacement de Pascal Lecroart, désormais VP formation et vie universitaire. Les deux autres collèges d’UBx conservent leurs directions inchangées : Virginie Postal-Le Dorse (Sciences de l’homme) et Jean-Luc Pellegrin (Santé).