En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La région Champagne-Ardenne consacre 73,07 millions d'euros pour la formation professionnelle en 2010 [+ 0,9 %], dans son budget primitif 2010, indiquent ses services à l'AEF. Conformément à une décision prise le 22 juin 2009 et sur le modèle d'autres régions comme Poitou-Charentes (AEF n°289559), elle lance son service public régional de formation professionnelle, intitulé « Réseau public régional de formation professionnelle » et doté à hauteur de 25,8 millions d'euros de CP (crédits de paiement) en 2010. D'après la vice-présidente chargée de la formation, de l'insertion et de l'accès à l'emploi, Michèle Leflon (PCF), « il s'agit de s'adresser largement aux demandeurs d'emploi et aux salariés en transition professionnelle, et non pas de cibler particulièrement les publics les moins qualifiés ». Le budget total du conseil régional, adopté mi-décembre 2009 par la majorité régionale PS-PCF-PRG (les élus Modem se sont abstenus ; les élus FN, Nouveau centre et l'UMP se sont prononcés contre), atteint 602 millions d'euros cette année, contre 588 millions d'euros l'an dernier.
« Prévenir et lutter contre les risques de rupture des parcours de formation des jeunes », « garantir leur accompagnement sécurisé vers l'emploi », « élever le niveau de qualification pour […] favoriser la compétitivité des entreprises » : tels sont les principaux axes de « l'engagement régional en faveur de la formation et de l'emploi des jeunes de Champagne-Ardenne », signé mercredi 20 janvier 2010 à Châlons-en-Champagne (Marne) par les représentants de l'État (le préfet de région et de la Marne, Gérard Moisselin, et le recteur d'académie, Alexandre Steyer), du conseil régional (le président PS Jean-Paul Bachy), d'organisations syndicales et patronales (CGT, CFE-CGC, CFTC, FO, le Medef, la CGPME et l'UPA) et de l'association régionale des présidents des missions locales/PAIO. Ce document se décline en 23 « fiches-actions », dont certaines formalisent des actions déjà en cours.
La région Picardie présente son projet de « service public régional de la formation », mardi 19 janvier 2010 à Amiens, devant près de 250 professionnels de la formation et de l'orientation. « Ce lancement nous permet de franchir une nouvelle étape dans la mise en œuvre du droit individuel à la formation tout au long de la vie », indique à l'AEF Didier Cardon, vice-président (PS) en charge de la formation. « Ce nouveau service concernera dans un premier temps les publics les plus éloignés d'un premier niveau de qualification, qui ont besoin d'un accompagnement spécifique », précise-t-il. Les régions Aquitaine (AEF n°279177), Bourgogne (AEF n°279830), Paca (AEF n°280128) et Rhône-Alpes (AEF n°287988) ont des projets similaires, la première région ayant concrètement avancé sur le sujet étant Poitou-Charentes (AEF n°289559).
« La région n'impose pas le service public, elle le construit avec les acteurs », déclare Jean-Philippe Sautonie, directeur de la formation professionnelle au conseil régional d'Aquitaine, dans un entretien à AEF, alors que la région a voté lundi 14 décembre 2009 une enveloppe de 165 millions d'euros pour la formation et une autre de 118,3 millions d'euros pour l'apprentissage. « La mise en oeuvre du SPRF se fera avant la fin de l'année 2010 », assure Jean-Philippe Sautonie, pour lequel son objectif est d' « offrir une formation de qualité pour satisfaire à la qualification des jeunes et des adultes ». Pour le conseil régional, « la création du SPRF est une première réponse aux orientations du PRDFP, dont les enjeux sont l'égalité des chances, la réponse aux besoins économiques et l'égalité et l'équilibre des territoires ».
« Le SPRFP service public régional de la formation professionnelle sera mis en oeuvre le 1er janvier 2010 », annonce Guy Ferez, vice-président (PS) du conseil régional de Bourgogne, à l'occasion des quatrièmes assises régionales de la formation professionnelle, mercredi 9 décembre 2009, à Dijon (Côte-d'Or). Les axes forts du SPRFP sont l'égalité d'accès à la formation, la continuité des dispositifs sur le territoire et dans le temps, ainsi que la capacité de la collectivité à anticiper les mutations et à y répondre, précise l'élu en charge de la formation professionnelle et de l'apprentissage.
Les élus du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, réunis lundi 7 décembre 2009, qualifient le service public régional de formation permanente et d'apprentissage en SSIG (service social d'intérêt général) et, dans ce cadre, réclament la possibilité de mandater des opérateurs de formation avec octroi de droits exclusifs ou spéciaux. Cette faculté « demeure à ce stade impossible pour les collectivités territoriales, en l'absence de disposition de droit interne », rappelle la région dans la délibération adoptée en séance plénière. « La région souhaite que cette modalité puisse être introduite en droit français. »
« La région n'a pas encore fait de choix s'agissant des modes de gestion qui seront utilisés. L'élaboration du SPRF (service public régional de formation), a d'abord porté sur une définition des finalités et des missions de celui-ci », explique à l'AEF Bernadette Laclais, vice-présidente (PS) déléguée aux formations professionnelles, en marge du second forum dédié au SPRF organisé par la région mercredi 21 octobre 2009. « Pour nous le mandatement, le marché public, les délégations de service public, sont des instruments au service du SPRF ». La concertation a été lancée il y a un an (AEF n°311625), avec l'État, les partenaires sociaux, les organismes de formation, les réseaux de l'orientation, les financeurs, les acteurs économiques et sociaux et les collectivités territoriales.